Pour la deuxième année consécutive, les fêtes de fin d'année sont chamboulées par la pandémie de coronavirus. Face à la propagation du nouveau variant Omicron, les autorités sanitaires des quatre coins de la planète appellent à la vigilance. Cela n'empêchera pas le 25 décembre d'être célébré dans de nombreux pays, avec chacun ses propres coutumes.
En Autriche, par exemple, le personnage tant attendu n'est pas le père Noël, mais Krampus, son compagnon mi-chèvre, mi-démon. Celui-ci récompense les enfants qui ont été sages toute l'année en leur apportant des bonbons, des pommes et des noix. En revanche, les vilains petits garçons ou vilaines petites filles doivent s'inquiéter de ce que Krampus pourrait bien leur apporter le matin du 25, quitte à repartir avec lui dans son panier en osier...
En Suède, celle qui est à l'honneur est la chèvre de Yule, la "JullBock" ou chèvre de Noël en français. Cette tradition nordique, qui a évolué avec le temps, remonte bien au-delà de la naissance de Jésus pour les Chrétiens. Au XIXe siècle, les paysans déguisés en bouc, initialement pour effrayer les enfants, sont devenus ceux qui leur distribuaient les cadeaux. Ainsi, le soir du 24 décembre, on célèbre Noël en mettant le feu à une chèvre de paille géante au château de Gävle.
Au Venezuela, pays très catholique, il est d'usage de se rendre aux offices religieux en rollers pendant la période de Noël. À Caracas, il n'est donc pas rare de croiser des habitants de la capitale chaussés de patins à roulettes tôt le matin pour se rendre à la messe. Une période festive, mais aussi sportive donc.
En Australie, le jour de Noël intervient au début de l'été de l'hémisphère sud. Les célébrations se déroulent alors généralement à la plage, où la traditionnelle dinde est troquée par un barbecue entre amis. Quelques bières sont ainsi échangées avant une partie de cricket. Le Père Noël s'est lui aussi adapté, en étant plus souvent assis sur une glacière que sur un traîneau.
Si le Japon ne compte qu'environ 1% de Chrétiens, une tradition toute particulière s'est récemment développée. À défaut de trouver de la dinde pour Noël dans le pays nippon, les expatriés ont commencé à se retrouver dans une enseigne américaine proposant du poulet frit. En 1974, une campagne publicitaire fit rentrer cette pratique dans la tradition. Depuis, le 25 décembre, toute la famille se rend au KFC.
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