Israël : bilan de plus en plus meurtrier des côtés israélien et palestinien

C'est la fin de ce live consacré à l'importante offensive du Hamas en Israël. Des combats ont eu lieu ce samedi après le tir de milliers de roquettes depuis Gaza vers Israël. Le Hamas a déclenché une "guerre contre l'Etat d'Israël", a déclaré le ministre de la Défense israélien Yoav Gallant.

Au moins 100 personnes sont décédées et 908 hospitalisées côté israélien. Des prises d'otages de soldats et de civils israéliens ont été confirmées par l'armée. Le ministère de la santé du Hamas fait état de 198 morts et 1.610 blessés à Gaza.

Le gouvernement allemand a déconseillé à ses ressortissants de se rendre en Israël et dans les territoires palestiniens. La ministre des affaires étrangères allemande, Annalena Baerbock, a appelé les ressortissants allemands vivant sur place à se faire connaître des autorités via une plateforme en ligne.

La compagnie aérienne néerlandaise Transavia, elle, a annulé un vol Paris-Tel Aviv ce samedi.

L'armée israélienne confirme que des "soldats et civils israéliens ont été enlevés" par le Hamas.

Le Brésil a annoncé qu'il convoquerait "une réunion d'urgence de l'organisation" pour aborder la situation en Israël et dans la bande de Gaza.
"Le gouvernement brésilien condamne la série de tirs et d'attaques perpétrés aujourd'hui en Israël à partir de la bande de Gaza", a affirmé le ministère brésilien des Affaires étrangères dans un communiqué, appelant à "une retenue maximale" des parties au conflit pour "éviter l'escalade de la situation".

"Toute la violence déchaînée contre Israël et à Gaza ne prouve qu'une chose : la violence ne produit et ne reproduit qu'elle-même", a réagi Jean-Luc Mélenchon sur le réseau social X. "Les peuples palestinien et israélien doivent pouvoir vivre côte à côte, en paix et en sécurité".

Dans un communiqué, la groupe parlementaire France insoumise a également réagi : "l'offensive armée de forces palestiniennes menée par le Hamas intervient dans un contexte d'intensification de la politique d'occupation israélienne à Gaza, en Cisjordanie et à Jérusalem Est", tout en ajoutant que leurs "pensées vont à toutes les victimes".

Selon le dernier bilan provisoire du ministère de la Santé israélien, 100 morts ont été recensés à ce stade et 908 blessés ont été hospitalisés.

"Je condamne fermement les attaques terroristes en provenance de Gaza contre Israël", a réagi samedi matin la ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock via le réseau social X (ex-Twitter). "Israël bénéficie de toute notre solidarité", a-t-elle ajouté. "La violence et les tirs de roquettes contre des innocents doivent cesser immédiatement".

Le ministère de la santé du Hamas fait état de 198 morts et 1.610 blessés à Gaza.

Le chef de l'État français Emmanuel Macron a indiqué s'être entretenu avec le président israélien Isaac Herzog et le chef du gouvernement Benjamin Netanyahu. "La France est solidaire d'Israël et des Israéliens, attachée à leur sécurité et à leur droit de se défendre", a poursuivi le président de la République française, dans un message publié sur X.

Le chef du Pentagone, le ministre de la Défense Lloyd Austin, a déclaré que son ministère va s'assurer qu'Israël "a ce dont il a besoin pour se défendre et protéger les civils de la violence aveugle et du terrorisme."

Le ministre de l'Intérieur a "donné ordre aux préfets de protéger les lieux communautaires", a-notamment les lieux de culte juifs et les écoles, t-il déclaré en réaction aux attaques du Hamas. Gérald Darmanin a tenu à préciser qu'"aucune menace" ne planait sur la France.

Le bilan des victimes israéliennes monte à 40 morts, recensés par les secours israéliens en début d'après-midi. Le ministère israélien de la Santé a fait état de 779 blessés évacués vers les hôpitaux israéliens.

En début d'après-midi, au moins 9 morts auraient été recensés côté palestinien, selon des journalistes de l'AFP. Ces décès font suite à la réponse de l'État israélien à l'opération militaire lancée par le Hamas. La bande de Gaza est toujours en proie aux affrontements, Israël ayant à son tour répliqué par des frappes aériennes.

Un média iranien a partagé la réaction d'Yahya Rahim-Safavi, général des Gardiens de la révolution et conseiller militaire du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei. "Nous soutenons cette fière opération 'déluge d'Al-Aqsa' et nous sommes sûrs que le front de la résistance la soutient également", a-t-il notamment déclaré.

Au Liban, le Hezbollah, mouvement pro-iranien a également salué la manœuvre du Hamas, le félicitant pour son "opération héroïque à grande échelle" menée contre Israël.

Élisabeth Borne a également réagi à l'attaque massive du Hamas contre Israël. Sur X, la Première ministre a condamné les "attaques terroristes contre Israël et sa population. Nos pensées vont aux victimes et à leurs proches", a-t-elle écrit. "Le terrorisme sous toutes ses formes doit être combattu et les civils protégés."

Arielle Lauer habite en Israël, à 22km de la frontière avec la Bande de Gaza. Calfeutrée dans sa chambre blindée, elle fait part de sa détresse.

Le journal inattendu

ISRAËL - "C'est la peur, la consternation", témoigne une femme israélienne

07/10/2023 à 13:42 — 01m02s

Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a dénoncé la prise en otage de civils en violation du droit international et a réclamé leur libération.
"Les nouvelles de civils pris en otage chez eux ou à Gaza sont effroyables. Cela va à l'encontre du droit international. Les otages doivent être libérés immédiatement", a-t-il déclaré sur X.

La branche armée du Hamas a publié samedi une vidéo montrant au moins trois hommes en tenue civile manifestement apeurés, détenus par une escouade d'hommes armés aux visages floutés, affirmant qu'il s'agissait d'"ennemis" capturés au cours de son offensive lancée le matin contre Israël.

"Images de (membres des) Brigades al-Qassam (la branche armée du Hamas) capturant plusieurs soldats ennemis pendant la bataille 'Déluge d'Al-Aqsa'", indique une phrase sur fond noir au début de la vidéo, sans son. Des signes en hébreu en arrière plan laissent penser que la vidéo a été tournée du côté israélien du point de passage d'Erez entre Israël et la bande de Gaza".

Les secours israéliens ont annoncé le décès de 22 personnes, tuées par balles. Le communiqué du Magen David Adom, équivalent israélien de la Croix-Rouge, fait par ailleurs état de "centaines de blessés".

Le Royaume-Uni condamne "sans équivoque les horribles attaques du Hamas contre les civils israéliens", a réagi samedi le ministre des Affaires étrangères britannique James Cleverly. "Le Royaume-Uni soutiendra toujours le droit d'Israël à se défendre", a-t-il ajouté sur X.

Selon le constat d'une journaliste de l'AFP, des centaines d'habitants du nord-est de la bande de Gaza ont fui leurs maisons samedi matin, après le déclenchement d'une offensive militaire de la branche armée du Hamas contre Israël.
Des hommes, des femmes et des enfants ont été vus en train de quitter leur maison, transportant des couvertures et des vivres. Ils se dirigent plus vers l'intérieur de la bande de Gaza.

La branche armée du Hamas a annoncé le déclenchement de l'opération "déluge d'Al-Aqsa". 5.000 roquettes ont déjà été tirées. Les troupes israéliennes ont également confirmé mener des combats au sol.

Une majorité de la classe politique française condamne les attaques du Hamas envers Israël. "Je condamne fermement les attaques terroristes qui frappent actuellement Israël", a réagi Emmanuel Macron sur son compte X (anciennement Twitter), rapidement suivi par d'autres élus.

"Les frappes du groupe terroriste du Hamas contre le territoire israélien sont un acte de guerre inacceptable qui éloigne chaque jour un peu plus tout espoir de paix", a notamment commenté Marine Le Pen, cheffe de file du Rassemblement nationale. Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, a estimé de son côté que "le terrorisme n'est pas la justice."

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré l'état de guerre entre son pays et Gaza. Le Hamas a déclenché une opération militaire surprise d'envergure, lançant des centaines de roquettes sur Tel-Aviv et Jérusalem.

"Nous sommes en guerre, il ne s'agit pas d'une (simple) opération (…). L'ennemi paiera un prix sans précédent", a-t-il déclaré, "nous sommes en guerre et nous allons gagner".

conflit israélo-palestinien

Les infos de 8h30 - Israël : ce que l'on sait de l'attaque du Hamas

La branche armée du Hamas a annoncé le déclenchement de l'opération "déluge d'Al-Aqsa", dans la nuit du vendredi 6 au samedi 7 octobre. L'armée israélienne a confirmé l'intrusion de combattants palestiniens et a décrété une zone spéciale de 80km autour de la bande de Gaza, afin de faire face à ce qui est perçu comme une déclaration de guerre par le Hamas. L'armée israélienne se prépare à rappeler ses réservistes et annonce le début de ses opérations militaires dans la bande de Gaza.