Elon Musk : soutien à l’extrême-droite en Allemagne, shutdown aux États-Unis… le milliardaire joue de son influence

Il a été l'un des grands soutiens de la campagne de Donald Trump, désormais Elon Musk a décidé de s'immiscer dans la politique allemande. L'homme le plus riche du monde soutient très clairement l'AFD, le parti d'extrême droite allemand, estimant que lui seul peut sauver le pays. Un message sur X a provoqué beaucoup de réactions outre-Rhin. 

L'influence grandissante d'Elon Musk pose également beaucoup de questions aux États-Unis avec le risque d'un shutdown. Le sujet revient tous les ans à la même période, mais cette fois-ci, le risque est bien réel. Il reste 24 heures, pas plus, avant une éventuelle paralysie budgétaire. Le duo Trump-Musk secoue Washington avant même le début du mandat du nouveau président. 

Mardi 17 décembre, Républicains et Démocrates avaient trouvé un accord pour un nouveau plan budgétaire avec à la clé des centaines de millions de dollars de nouvelles aides. Mais deux jours plus tard, retournement de situation, Trump et son acolyte multimilliardaire lancent une salve de publications sur les réseaux sociaux pour dénoncer un accord extrêmement onéreux selon eux. 

Les conséquences dramatiques d'un shutdown

Le patron de Tesla et du réseau social X a même directement appelé les élus républicains à refuser cet accord. Tout cela démontre l'influence grandissante de Musk. Depuis l'élection le mois dernier, il a été aperçu de nombreuses fois à Mar-a-Lago, en Floride, là où réside Donald Trump. Il s'est notamment prononcé sur des choix ministériels et a participé à des réunions avec des chefs d'État. Certains élus démocrates évoquent déjà la mise en place d'une oligarchie, et ce, à un mois de l'investiture du nouveau président.

Les conséquences aux États-Unis se feront ressentir rapidement en cas de shutdown. Les parcs nationaux et les monuments seraient fermés et des centaines de milliers de fonctionnaires à des postes non essentiels seraient renvoyés chez eux. Ceux à des postes considérés comme essentiels, comme la police aux frontières par exemple, sont obligés de continuer à travailler, mais ne seraient pas payés avant la fin du shutdown.