Ebola : "L'interrogatoire suffit le plus souvent à exclure un cas", selon le patron du Samu

Les premiers test effectués sur une infirmière hospitalisée, jeudi 16 octobre à l'hôpital Begin, pour de fortes fièvres sont négatifs à Ebola. L'occasion pour Pierre Carli, le directeur du Samu de Paris de rappeler quelques règles élémentaires dans le dispositif d'alerte d'éventuelles contaminations. 

La décision d'analyse du cas est prise par trois professionnels

Pierre Carli

Lorsqu'on suspecte une personne d'avoir contracté Ebola, on la met "dans un endroit un peu à l'écart. Et la décision d'analyse du cas est prise par trois professionnels, parfaitement au courant de ce qu'il faut savoir sur le virus, de l'endroit où il existe et de la manière dont il se propage", explique Pierre Carli. 

"C'est cet interrogatoire qui dans la majorité des cas a permis de dire : vous n'avez pas de risques, vous êtes un cas exclu", poursuit-il. 

"Dans un petit nombre de cas, il est nécessaire de réaliser la prise de sang, reconnaît-il. Cet examen est réalisé lorsque le patient arrive dans un centre de référence, on obtient le résultat en quelques heures et à ce moment là on sait si on est face à un cas avéré ou face à une alerte que l'on peut exclure de nouveau."