Parade militaire de Donald Trump : véhicules, soldats, manifestations… Ce qu’il faut retenir

Dans une atmosphère alourdie par le meurtre d'une élue locale samedi 14 juin et l'affrontement entre Israël et l'Iran, parade militaire d'un côté et défilés protestataires de l'autre (dans plus de 1.500 villes) ont souligné à quel point les États-Unis sont profondément fracturés.

Certains Américains ne se parlent plus. Il y a d'un côté ceux qui défendent la politique de Donald Trump : celle des expulsions massives qui cristallisent les tensions en ce moment. Comme ce militaire qui critique ouvertement les manifestants.

"Il y a beaucoup de gens en Amérique qui n'aiment pas l'Amérique, et je pense la même chose que notre président. Je les invite cordialement à partir. S'ils ne l'aiment pas, ils peuvent partir. Nous avons une Constitution, et si vous ne voulez pas la suivre, au revoir ! Je n'ai pas de problème avec ça. Je vais même vous aider à faire vos valises", explique cet homme au micro de RTL. 

Aura est venue de Floride et estime que ces manifestants anti Trump sont des casseurs. "Je pense que tout le monde devrait avoir la liberté d'expression. Simplement je trouve que c'est dingue que vous sortiez, manifestiez et abîmiez des biens. Ils détruisent pratiquement tout ! Si vous avez suivi les événements, comme à Los Angeles il y a quelques années, c'est toujours ce qu'ils font. Et qu'est-ce que cela prouve ? Rien."

"Il y a deux Amériques maintenant"

Ils sont surtout inquiets de la tournure des événements. Comme cette manifestante qui tient plusieurs pancartes devant la Maison blanche. "Trump doit partir maintenant. Trump, violeur, fasciste, lâche. Les immigrants font la grandeur de l'Amérique." 

Elle ne reconnaît plus les États-Unis" : "Mon mari et moi venons d'Argentine. Nous aurions pu choisir n'importe quel pays, mais nous avons opté pour l'Amérique en raison des valeurs, de la solidarité, de l'empathie. Tout cela c'est fini, disparu. C'est est choc."

Pour son mari, il est déjà trop tard : "Il y a deux Amériques maintenant et nous ne pourrons probablement pas revenir à des États-Unis uniques. Je ne pense pas que nous ayons encore les mêmes valeurs fondamentales. Et c'est un problème parce qu'avant, nous étions quelque peu unis entre ce qui était bien et ce qui était mal. Aujourd'hui, ce n'est plus le cas. Maintenant, c'est comme si le fait d'être ouvertement raciste était acceptable."

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