C'est à la surprise générale que Donald Trump avait annoncé en décembre dernier le retrait des troupes américaines présentes en Syrie. Pour justifier sa décision, il avait invoqué une défaite totale du groupe État islamique.
Deux mois plus tard, soucieux de minimiser les conséquences de ce retrait, le président américain a prédit ce mercredi 6 février la "libération" imminente de "100%" des territoires jadis contrôlés par Daesh, tout en promettant à ses alliés réunis à Washington de poursuivre le combat.
"L'armée des États-Unis, nos partenaires de la coalition et les Forces démocratiques syriennes", une alliance arabo-kurde, "ont libéré la quasi-totalité des territoires auparavant contrôlés par l'EI en Syrie et en Irak", a-t-il déclaré en clôture d'une réunion entre les ministres des Affaires étrangères des pays membres de la coalition internationale antijihadistes et le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo.
"L'annonce formelle que nous avons repris 100% du califat devrait intervenir la semaine prochaine", a-t-il ajouté. "Je ne veux pas l'annoncer trop tôt", a précisé Donald Trump, prudent, alors qu'il espérait initialement faire coïncider ce succès avec la réunion de la coalition et prouver ainsi que la mission première des 2.000 soldats américains déployés dans le nord syrien est accomplie.
Pour autant, les jihadistes qui restent "peuvent être très dangereux". "Ils ont encore de petites poches", "qui seront de plus en plus petites" mais "peuvent être si dangereuses", a reconnu le locataire de la Maison Blanche, promettant de "tout faire pour vaincre jusqu'au dernier membre de la folie de l'EI et défendre nos gens du terrorisme islamique radical".
Avant lui, son secrétaire d'État avait déjà admis que l'EI restait "une menace dangereuse", et appelé les 74 pays et cinq organisations multilatérales membres de la coalition à "réaffirmer l'objectif de la défaite définitive" du groupe jihadiste, qui a lancé ces dernières années des attentats meurtriers en Europe depuis ses anciens bastions, notamment en Syrie.
Il a toutefois estimé que "la nature du combat" était "en train de changer". Dorénavant, "notre combat ne sera pas forcément en premier lieu militaire", a plaidé Mike Pompeo, évoquant l'importance du renseignement à l'ère du "jihad décentralisé". C'est pourquoi, a-t-il assuré, le retrait de Syrie "ne signifie pas la fin du combat américain". "L'Amérique va continuer à diriger" la lutte antijihadistes "en ne laissant aucun répit à ceux qui voudraient nous détruire", a-t-il martelé.
Donald Trump et Mike Pompeo ont conclut en appelant une nouvelle fois les autres pays à participer davantage à l'effort financier de ce combat.
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