Sept mois après le crash du vol 302 d'Ethiopian airlines, les corps des 10 victimes françaises ont été rapatriés en France et remis à leurs proches, lors d'une cérémonie d'hommage ce samedi 19 octobre, à l'aéroport d'Orly, en présence du secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères Jean-Baptiste Lemoyne et de la Délégation interministérielle de l'Aide aux victimes.
L'avion, qui devait faire la liaison entre Addis Abeba en Ethiopie et Nairobi au Kenya, s'était écrasé le dimanche 10 mars, six minutes après son décollage, faisant 157 victimes. Les dix cercueils ont été portés tout à tour devant les proches des victimes, déclenchant des sanglots dans la salle. Les photos des dix victimes étaient disposées devant les cercueils.
Dans une allocution "de six minutes", le temps "de faire voler une vie en éclats", Virgine Fricaudet, la présidente de l'association qui regroupe les familles, a rappelé qui étaient les victimes. Camille, 28 ans, Clémence, 44 ans et mère de deux enfants, et Racha, 35, toutes trois engagées dans l'humanitaire. Jean-Michel et Suzanne, 67 et 63 ans, retraités et grands-parents, qui partaient en vacances au Kenya. Sarah, 34 ans. Jonathan 45 ans, responsable d'un groupe hôtelier et père de trois enfants, Xavier, 38 ans, prof en lycée français. Karim, 39 ans, et Eric 45 ans qui se rendaient à une conférence de l'ONU à Nairobi.
Après sept mois "d'attente interminable", le temps notamment d'identifier les corps, elle a espéré que ce rapatriement, permettrait un "deuil dans l'apaisement". Elle a aussi évoqué le prochain "combat" de l'association, rappelant que "cet avion n'aurait jamais dû voler". "L'association luttera sans relâche pour obtenir la vérité, et que les responsabilités soient établies", a dit Virginie Fricaudet.
Depuis l'accident, les Boeing 737 MAX sont cloués au sol à travers le monde, de nombreux rapports mettant en cause une défaillance du système anti-décrochage de l'appareil, qui l'a fait piquer du nez.
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