Crash d'un avion russe dans le Sinaï : l'avion s'est disloqué dans les airs

Avant même la confirmation du chef des experts aéronautiques russes, l'hypothèse d'une dislocation en vol était déjà considérée comme la plus plausible par les experts au vu de la dispersion des débris.

Les débris de l'Airbus A321 russe qui s'est crashé le 31 octobre dans le Sinaï, (le 1er novembre 2015).

Crédit : KHALED DESOUKI / AFP

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Les débris et les corps retrouvés dans un rayon de 8 km laissaient penser que l'Airbus A321-200 de la compagnie russe Metrojet qui s'est crashé samedi 31 octobre dans le Sinaï, en Égypte, n'avait pas touché le sol en un morceau mais s'était disloqué ou avait explosé en vol. L'hypothèse est désormais confirmée ce dimanche 1er novembre par le chef des experts aéronautiques russes.

"La dislocation a eu lieu dans les airs et les fragments se sont éparpillés sur une grande surface d'environ 20 kilomètres carrés", a déclaré au Caire Viktor Sorotchenko, directeur du Comité intergouvernemental d'aviation (MAK), cité par les agences russes, précisant qu'il était "trop tôt pour parler de quelconques conclusions".

Un attentat revendiqué par Daesh

Peu après le drame, Daesh avait revendiqué sur Twitter le crash qui a causé la mort de ses 224 passagers, en représailles aux frappes russes en Syrie. Le désert du Sinaï est en effet devenu de plus en plus instable en raison de la présence de jihadistes ayant fait allégeance au groupe État islamique. Les gouvernements égyptien et russe ont contesté cette revendication, le président égyptien al-Sissi ayant appelé à attendre les résultats de l'enquête avant d'évoquer les raisons possibles du drame.

Les investigations sont menées notamment par des enquêteurs de France et Allemagne, comme la procédure le préconise pour les incidents impliquant un Airbus. Une enquête a aussi été ouverte en Russie et les locaux de la compagnie et du tour-opérateur perquisitionnés. La boîte noire, retrouvée la veille, devrait révéler bons nombres des mystères qui entourent ce crash.

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