L'annonce du cancer de Charles III a provoqué une onde de choc au Royaume-Uni. À la suite de son opération de la prostate, des tests ont révélé que le souverain souffre "d'une forme de cancer". Mardi 6 février au matin, les tabloïds anglais ont apporté leur soutien au souverain. "Se serrer les coudes", titre The Sun, le journal le plus acheté au Royaume-Uni.
Cette fois, Buckingham Palace a joué la carte de l'honnêteté en dévoilant la maladie du roi. "Buckingham essaye de passer une sorte de contrat tacite avec la presse et les médias", explique Adélaïde de Clermont-Tonnerre, directrice de la rédaction du magazine Point de Vue, invitée sur RTL.
La famille royale a partagé cette information "pour éviter les spéculations, pour éviter les rumeurs et demander de respecter la privauté du roi, ça a été clairement dit dans le briefing de Buckingham, de respecter aussi ses aller-retours, qu'il n'y ait pas de paparazzis planqués, qu'il n'y ait pas d'images volées et qu'il n'y ait pas de tentatives de trouver des informations autres que celles du Palais", assure Adélaïde de Clermont-Tonnerre.
En acceptant de partager des informations sur sa santé, Charles III rompt avec la tradition de grande discrétion qui caractérisait jusque-là la famille royale. "C'est complètement nouveau", affirme Philip Turle, journaliste britannique et auteur d'une biographie du Roi.
"On vient seulement d'apprendre, très récemment, que la Reine avait, la dernière année de sa vie, un cancer de la moelle osseuse", rappelle Adélaïde de Clermont-Tonnerre.
"Le grand-père de Charles III, le roi George VI est mort d'un cancer du poumon en 1952, on n'a jamais su vraiment à l'époque de quoi il est mort. C'est seulement maintenant qu'on commence à ouvrir la porte, à être un peu plus franc avec le public sur la santé de la famille royale", ajoute Philip Turle.
Selon Adélaïde de Clermont-Tonnerre, le palais a également annoncé la maladie du roi "pour inciter les gens qui ont les mêmes pathologies que lui, que ce soit l'hypertrophie de la prostate ou le cancer, à aller se faire dépister, à parler de leur maladie à ne pas en avoir honte, à finalement vivre mieux cette épreuve".
Malgré sa franchise, le Palais n'a pas précisé de quel cancer il s'agissait exactement et il a fait savoir qu'il ne ferait pas d'annonces régulières sur l'état de santé de Charles III. "Il y a une transparence, mais une transparence jusqu'à un certain niveau", précise le journaliste Philip Turle.
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