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"C'était la surprise, la peur et la panique" : Rami, habitant de Gaza, raconte une nuit de frappes israéliennes

Dans la nuit du 17 au 18 mars, l'armée israélienne a bombardé l'enclave palestinienne pour la première fois depuis le début de la trêve début janvier. Contacté par RTL, Rami, un père de famille, raconte ce moment où il a compris que "la guerre a repris".

Une école transformée en camp détruite par des bombardements israéliens à Gaza, le 18 mars 2025
Crédit : Omar AL-QATTAA / AFP
GAZA - Rami, habitant de la ville de Gaza, raconte une nuit de frappes israéliennes
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GAZA - Ce que l'on sait des nouvelles frappes israéliennes
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Rachel Saadoddine
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Après une nuit marquée par d'intenses frappes aériennes sur l'enclave palestinienne, l'armée israélienne ordonne à la population de Gaza d'évacuer les zones frontalières. Les bombardements ont fait au moins 330 morts, selon le ministère de la Santé du Hamas. 

Cette attaque, inédite depuis l'instauration de la trêve à Gaza, mi-janvier, a pris de court la population. Contacté par RTL, Rami, qui vit dans la ville de Gaza, a vu l'immeuble voisin du sien touché par les frappes israéliennes. Il s'estime chanceux : les bombes l'ont épargné, lui, sa femme et leurs deux petits garçons.

"C'était vraiment la surprise, la peur et la panique, raconte-t-il. Parce que ça a tapé très fort et ça a tapé pendant un bon moment". En plein mois de ramadan, Rami et sa femme préparaient le repas avant le début du jeûne, au lever du jour. Les bombardements ont retenti juste avant 2h du matin.

"On s'est précipité vers les enfants, explique Rami. Mon fils Walid s'est réveillé, le plus âgé, il a 3 ans et demi. Il a eu peur et je lui ai dit que c'étaient des feux d'artifice. Il m'a regardé dans les yeux en disant : 'Papa, tu ne peux pas me mentir'. Après, c'était toutes les cinq secondes, six secondes, un grand bombardement autour de nous. Donc, on a compris que la guerre a repris".

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Après un an dans des camps de réfugiés dans le sud de la bande de Gaza, la famille vient tout juste de retrouver son appartement et ne compte pas évacuer à nouveau. "Je préfère rester, même si on sait qu'on risque la mort, assure le père de famille. Maintenant, la priorité, ce n'est pas d'avoir un manger à boire, mais ne pas mourir sous les bombes. Rester en vie, c'est plus important".

Depuis le 2 mars dernier, l'aide humanitaire n'entre plus dans la bande de Gaza par décision du gouvernement israélien. En plus des bombes, Rami craint la famine, ses quelques réserves de boîtes de conserve sont désormais presque vides.

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