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Brésil : plusieurs morts après des tirs dans une école proche de Sao Paulo
Une fusillade s'est déroulée ce mercredi 13 mars dans une école de Suzano, localité proche de Sao Paulo.
L'école Raul Brasil, à Suzano (Brésil)
Crédit : Google STREET VIEW
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Huit personnes ont été tuées par balles après une fusillade survenue ce mercredi 13 mars vers 09h30, heure locale, dans l'école Raul Brasil de Suzano, localité proche de Sao Paulo (sud-est). Deux adolescents armés ont fait irruption dans cette école avant de se mettre à tirer. "Ils se seraient suicidés sur les lieux", précise un communiqué.
Six personnes, cinq élèves et un fonctionnaire, ont été tuées par balles selon des informations de la police militaire qui a ajouté que "deux blessés sont morts après leur arrivée à l'hôpital".
Située à 50 kilomètres à l'est de Sao Paulo, la ville de Suzano comporte près de 270.000 habitants. Sur Twitter, João Doria, le gouverneur de Sao Paulo a réagit : "Je viens d'apprendre que des enfants ont été cruellement assassinés dans l'école d'État professeur Raul Brasil, à Suzano".
17 personnes ont été blessées par l'attaque
Le site internet Uol a également fait état de huit morts, expliquant que "deux personnes, probablement des adolescents, étaient entrées dans l'école la tête recouverte d'une capuche, en tirant".
Arrivé sur place, le gouverneur de l'Etat de Sao Paulo Joao Doria a déclaré qu'il n'avait pas été établi à l'heure actuelle que les deux assaillants étaient d'anciens élèves de l'école. Quelque 17 personnes ont été blessées, a ajouté le site au sujet de cette attaque qui est relativement rare dans les écoles au Brésil. En avril 2011, un ancien élève d'une école de la banlieue ouest de Rio avait tiré sur des écoliers, en en tuant 12 et en en blessant plusieurs autres, avant de se donner la mort.
La chaîne de télévision brésilienne GloboNews a diffusé des images de nombreux parents réunis devant l'école, attendant avec anxiété des nouvelles de leurs enfants scolarisés dans l'établissement public Raul Brasil.
Le président d'extrême droite Jair Bolsonaro, peu après son arrivée au pouvoir en janvier, a libéralisé la détention d'armes à feu, une mesure controversée mais qui correspondait à une promesse de campagne.