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Boeing 737 MAX : après une porte arrachée en plein vol, des boulons mal vissés repérés

Des boulons mal vissés ont été repérés à bord de Boeing 737 Max sur des portes condamnées. L'une d'entre elles avait été aspirée, vendredi 5 janvier, peu après le décollage d'un de ces avions de ligne.

Une porte condamnée d'un Boeing 737 MAX 9 s'est envolée après le décollage, vendredi 5 janvier 2024.

Crédit : Handout / NTSB / AFP

LENGLET-CO - La descente aux enfers de Boeing: une aubaine pour Airbus!

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Le fait-divers a fait le tour du monde, et sans doute ravivé quelques peurs chez ceux qui ont la phobie de l'avion : vendredi 5 janvier, un Boeing 737 MAX 9 de la compagnie Alaska Airlines en partance de l'Oregon regagnait la terre ferme avec une porte de secours, arrachée en plein vol. La porte gauche obstruée s'est détachée de la carlingue en plein vol, provoquant la dépressurisation de l'appareil. Si cet incident n'a pas fait de blessés, tout juste privé un passager de son tee-shirt, la compagnie aérienne United Airlines annonce une mauvaise nouvelle pour Boeing ce lundi soir.

Cette dernière affirme avoir découvert des boulons mal vissés lors de vérifications sur les portes condamnées de ses appareils Boeing 737 MAX 9, les mêmes que celle arrachée lors du vol Alaska Airlines, rapporte l'AFP. United possède la flotte la plus importante de 737 MAX 9, avec 79 appareils, tous maintenus au sol actuellement le temps de procéder à une inspection, sur ordre de l'agence américaine de l'aviation civile (FAA).

"Depuis que nous avons entamé les inspections, samedi, nous avons fait des découvertes qui semblent liées à des problèmes d'installation du panneau obstruant les portes", a indiqué la compagnie dans une déclaration transmise à l'AFP. "Par exemple, des boulons qui nécessitaient d'être resserrés."

La condamnation de certaines portes est une configuration que propose Boeing à ses clients quand le nombre d'issues de secours existantes est déjà suffisant au regard du nombre de sièges dans l'appareil. Outre le 737 MAX 9, ce dispositif existe déjà sur d'autres modèles de Boeing, notamment le 737-900ER, lancé en 2006 et qui n'a connu, depuis, aucun incident similaire.

En décembre, Boeing avait recommandé aux compagnies équipées de 737 MAX de vérifier le système de contrôle du gouvernail, après qu'une compagnie ait constaté qu'un écrou manquait sur l'un de ses avions. Selon la FAA, Boeing avait également observé qu'un écrou était mal vissé au même emplacement sur un appareil qui n'avait pas encore été livré.

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