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Birmanie : l'"arrestation" d'Aung San Suu Kyi, un probable coup d'État ?

Son parti redoute un "coup d'État" : la prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi a été "arrêtée" à l'aube ce lundi 1er février par l'Armée birmane. D'autres dirigeants auraient également été arrêtés.

Aung San Suu Kyi le 14 mars 2019.

Crédit : Ye Aung THU / AFP

Marie Gingault & AFP

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L'ex icône de la démocratie en Birmanie, et actuelle dirigeante de facto du pays, Aung San Suu Kyi, a été "arrêtée" à l'aube ce lundi matin par l'armée, a dénoncé son parti. La Ligue nationale pour la démocratie (LND) redoute un "coup d'État". 

"Nous avons entendu dire qu'elle est détenue à Naypyidaw, nous supposons que l'armée est en train d'organiser un coup d'État", a déclaré Myo Nyunt le porte-parole de la LND. D'après lui, d'autres dirigeants ont également été arrêtés. Ces arrestations interviennent tandis que le Parlement élu aux dernières législatives devait démarrer sa première session plus tard dans la journée ce lundi.

L'accès à internet était gravement perturbé dans le pays. "Les perturbations ont commencé lundi vers 3 heures du matin (...) et sont susceptibles de limiter la couverture des événements" actuels, a mis en garde l'ONG Netblocks, spécialisée dans internet. Les communications téléphoniques, notamment vers et depuis Naypyitaw, la capitale où seraient retenus les dirigeants, sont aussi très perturbées.

Soupçons de fraudes

Les forces armées birmanes dénonçaient depuis plusieurs semaines des fraudes lors des législatives de novembre, largement remportées par la Ligue nationale pour la démocratie, parti au pouvoir depuis 2015. Sous prétexte de la pandémie de coronavirus, les élections "n'ont pas été libres, ni justes", avait dénoncé la semaine dernière le porte-parole de l'armée, le major général Zaw Min Tun.

À écouter aussi

Quelques heures après l'arrestation d'Aung San Suu Kyi, les militaires se sont emparés ce lundi matin de l'hôtel de ville de Rangoun, renforçant l'hypothèse d'un coup d'État. Cinq camions militaires étaient déployés dans l'enceinte de la mairie et des soldats refoulaient les personnes à l'entrée. 

L'Australie et les États-Unis ont immédiatement demandé la libération des tous les dirigeants et Washington a même menacé de réagir. "Nous soutenons fermement une nouvelle convocation pacifique de l'Assemblée nationale, conformément aux résultats des élections générales de novembre 2020", a déclaré Marise Payne, la ministre australienne des Affaires étrangères. 

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