L'enquête autour du vol MH370 disparu il y a plus d'une semaine se
resserrait lundi 17 mars autour des pilotes, la Malaisie ayant confirmé que les
derniers mots provenant du cockpit avaient été prononcés après la
fermeture délibérée d'un système clé de communication. Le ministre
malaisien des Transports Hishammuddin Hussein avait précisé la veille
que les derniers mots reçus par le contrôle aérien - "Eh bien bonne
nuit" - avaient été prononcés alors que le système de communication ACARS
avait été délibérément coupé.
Les autorités n'ont pas révélé l'identité de l'auteur de ces mots, mais l'hypothèse est qu'il savait que l'ACARS venait d'être désactivé. Quatorze minutes après la fermeture de ce système, c'était au tour du transpondeur (qui transmet les informations sur la position de l'appareil) d'être désactivé. Puis l'avion s'est évanoui des écrans radars civils.
Aux
Etats-Unis, dont plusieurs experts participent à l'enquête, le
président de la commission de Sécurité Intérieure à la Chambre des
représentants, Michael McCaul, a estimé que les informations des
derniers jours "mènent au cockpit, avec le pilote et le co-pilote". "En
se basant sur les informations reçues de la sécurité intérieure, du
contre-terrorisme, du renseignement, il s'est passé quelque chose avec
le pilote", a-t-il ajouté sur la chaîne de télévision Fox News. Il a également émis l'hypothèse que l'avion ait été détourné et caché pour servir plus tard de "missile de croisière".
Les autorités malaisiennes soulignent que les antécédents de toutes les personnes à bord, soit 239, sont passés au peigne fin : pilotes, équipage, passagers, et même les mécaniciens au sol ayant travaillé sur l'avion avant son décollage de Kuala Lumpur, le 8 mars peu après minuit, à destination de Pékin.
La police a perquisitionné les domiciles des deux piloteset examinent le simulateur de vol que le commandant de
bord, Zaharie Ahmad Shah, possédait chez lui. Concernant le
copilote, Fariq Abdul Hamid, 27 ans, il aurait invité une jeune
passagère dans le cockpit lors d'un vol reliant la Thaïlande à Kuala
Lumpur en 2011, a raconté cette dernière à la télévision australienne.
Il est formellement interdit d'inviter un passager dans la cabine de
pilotage, depuis les attentats de septembre 2001.
Le gouvernement malaisien a souligné dimanche que les deux pilotes n'avaient pas demandé à travailler ensemble sur ce vol. Aucun débris n'a été retrouvé, dans ce qui est l'un des plus grands mystères de l'aéronautique moderne. Vingt-cinq pays participent désormais aux recherches, sur terre et sur mer, et via échanges de données radars et satellites. La France a envoyé trois enquêteurs spécialisés.
Les territoires à examiner sont immenses
et "traversent onze pays et des océans profonds et lointains", indiquait
le ministre dimanche. Un signal satellitaire situe l'appareil, il
y a neuf jours, le long d'un arc septentrional allant du nord de la
Thaïlande à l'Asie centrale, ou le long d'un arc méridional, de
l'Indonésie au sud de l'Océan indien. Tony
Abbott, le Premier ministre d'Australie, dont la côte occidentale longe
le sud de l'océan Indien, a indiqué ce lundi n'avoir reçu aucune
information sur la présence éventuelle du Boeing au large de son pays.
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