Cinq avions ont scruté ce vendredi 21 mars le sud de l'océan Indien, à la recherche d'objets flottants repérés par images satellitaires, peut-être des débris du vol MH370 disparu, mais les autorités soulignaient la difficulté de l'opération dans ces mers australes isolées.
Treize jours après la disparition du Boeing 777 de Malaysia Airlines, avec à son bord 239 personnes, entre Kuala Lumpur et Pékin, l'enquête est engluée depuis des jours dans la confusion, les récriminations, les fausses pistes et les plus folles rumeurs.
Le vol MH370 assurant la liaison Kuala Lumpur-Pékin s'est volatilisé peu après son décollage le samedi 8 mars à 00H41 (17H41, heure française vendredi). Trois scénarios ont été évoqués pour tenter de comprendre cette disparition, considérée comme l'un des plus grands mystères de l'aéronautique moderne.
Le détournement est une piste privilégiée par de nombreux spécialistes. Les pirates ou les pilotes auraient pu désactiver les ACARS et le transpondeur, les deux principaux systèmes de communication et de géolocalisation sur un Boeing 777, pour rendre l'avion quasiment invisible.
Les personnes aux commandes auraient pu plonger l'appareil dans l'ombre d'un long-courrier de la Singapore Airlines aux fins de se confondre dans son signal radar. Et ce dans le but de réutiliser l'avion : un élu américain de premier plan a estimé que l'avion pourrait avoir été détourné pour servir de "missile de croisière" plus tard.
À mi-chemin entre les côtes de Malaisie et du Vietnam, l'avion a changé de cap, vers l'ouest, à l'opposé de son plan de vol, et ses systèmes de communication ont été désactivés "de manière délibérée" selon les autorités malaisiennes.
Ces éléments ont placé les pilotes au centre de l'enquête mais les investigations menées jusqu'ici n'ont rien donné de probant sur ces deux hommes. Les antécédents des passagers ont eux aussi été passés au peigne fin, là encore sans résultat.
Un incident gravissime en plein vol pourrait avoir laissé l'équipage
incapable d'agir tandis que l'avion volait sous pilote automatique
pendant huit heures, jusqu'à épuisement de son carburant. L'équipage aurait aussi pu "délibérément" dérouter l'avion pour tenter un atterrissage en urgence.
"Il est très possible qu'ils aient tout fait pour résoudre un problème
très compliqué, confrontés à un feu ou de la fumée", explique Barry
Schiff, pilote de la TWA pendant 34 ans, interrogé sur CNN. Un ancien pilote de ligne canadien, Chris Goodfellow, accrédite aussi cette thèse. Selon lui, le pilote a "été confronté à un évènement majeur à bord qui lui a fait prendre ce virage en direction de l'aéroport le plus proche".
Des rumeurs persistantes, mais non étayées, évoquent un sabotage politique. L'un des deux pilotes, Zaharie Ahmad Shah, à qui la presse locale prête un lointain lien de parenté avec la belle-fille du leader de l'opposition malaisienne Anwar Ibrahim, aurait pu se venger de la condamnation d'Anwar pour "sodomie" dans un procès que ce dernier a dénoncé comme une cabale politique.
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