- 01m54s
2 min de lecture
Des secours survolent la mer de Chine, le 9 mars 2014 (photo d'illustration).
Crédit : AFP
Je m'abonne à la newsletter « Infos »
En mer, sur Terre et même depuis l'espace... La Chine, dont 153 ressortissants se trouvaient à bord de l'appareil
et qui reproche à la Malaisie de n'avoir pas immédiatement engagé tous
les moyens nécessaires, a annoncé ce mardi 11 mars le redéploiement de dix
satellites pour appuyer les secours.
Ces satellites à haute résolution serviront notamment à l'aide à la
navigation, l'observation des conditions météorologiques, les
communications. Des dizaines de navires, d'avions et d'hélicoptères de neuf pays (notamment Chine, États-Unis, Vietnam, Malaisie, Philippines, Singapour) participent également aux opérations.
Le vol MH370, parti de Kuala Lumpur à destination de Pékin avec 239 personnes à bord, a brusquement disparu des radars dans les premières heures de samedi, alors qu'il se trouvait entre la côte orientale de la Malaisie et le sud du Vietnam. Ce mardi, le vice-ministre vietnamien des Transports a annoncé que Hanoï allait également étendre ses opérations "vers l'est et le nord-est", dans deux zones séparées, précisant avoir demandé l'aide des pêcheurs de la région.
Menées depuis sans aucun résultat, les recherches ont été étendues lundi en mer de Chine méridionale" de 50 milles marins (environ 90 km) à 100 milles de rayon autour du lieu où le contrôle aérien a perdu le contact avec l'appareil. Les opérations avaient déjà été étendues la veille à la côte ouest de la Malaisie et à la terre, alors que l'armée malaisienne a évoqué la "réelle possibilité" que le vol MH370 ait fait demi-tour.
Le Boeing 777 de Malaysia Airlines toujours recherché
Crédit : AFP
Très mobilisés, les États-Unis ont envoyé deux destroyers, l'USS Kidd et l'USS Pinckney transportant des hélicoptères Sea Hawk MH-60, et un avion de surveillance P-3C Orion. La police fédérale américaine (FBI) et l'agence américaine de la sécurité dans les transports (NTSB) ont envoyé des techniciens et enquêteurs auxquels se sont joints des spécialistes de Boeing.
A plusieurs reprises depuis samedi les secours ont fait état de la découverte en mer d'éléments susceptibles d'appartenir à l'avion dans l'hypothèse où il se serait abîmé ou désintégré en vol. A chaque fois, néanmoins, les vérifications ont infirmé ces découvertes : les analyses d'une nappe de carburant détectée en mer près du point possible de disparition du Boeing ont révélé qu'il ne provenait pas de l'avion.
Et un navire vietnamien dépêché pour vérifier la présence d'un possible radeau de sauvetage n'a trouvé qu'"une couverture moisie pour enrouleur de câble", a indiqué le chef d’État major adjoint de l'armée vietnamienne Vo Vo Tuan.
Carte de localisation du vol de l'avion de la Malaysia airlines disparu en mer de Chine
Crédit : AFP/J. SAEKI JS/VL/VB
Les circonstances de la disparition de l'appareil continuaient de nourrir les spéculations, entre les pistes d'une avarie mécanique et d'un attentat. Cette dernière hypothèse a été soulevée en raison de la brusque disparition de l'avion qui pourrait accréditer le scénario d'une explosion, et la présence à bord de deux passagers voyageant avec les passeports volés d'un Italien et d'un Autrichien.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte