Au Venezuela, les achats de vêtements Zara sont limités

Le Venezuela n'est probablement pas le paradis des accros du shopping, puisque le site Slate.fr, qui reprend les informations de plusieurs médias hispanophones, rapporte ce mardi 18 novembre, que le pays rationne l'achat des vêtements de certaines marques, comme Zara.

Selon le quotidien El Mundo, le groupe espagnol Inditex, qui détient notamment Zara, Bershka et Pull and Bear, vend ses vêtements à des prix nettement moins chers que ses concurrents au Venezuela. Depuis 2013, le géant du textile a baissé ses prix de 50%, comme l'explique Slate.fr.

Sauf que cette baisse des prix a provoqué une rupture de stock de plusieurs mois, selon le site spécialisé Fashion United, repris par Slate.fr, qui cite également ABC.se, en précisant que 25 magasins du groupe ont dû stopper leur activité.

Files d'attente massives, ruptures de stock constantes

Toujours cité par Slate.fr, El Mundo explique que l'arrivée de chaque nouveau lot de produits provoque des files d'attentent interminables : "L’arrivée de chaque nouveau lot de vêtements en magasins coïncide avec une avalanche de clients en magasin, qui se traduit par une rupture de stock constante".

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Pour palier ce phénomène, les clients d'Inditex sont désormais soumis à des règles très strictes. En plus d'appliquer des horaires et des jours d'ouverture restreints, les magasins ne permettent plus de mettre un article de côté.

Trois "hauts" et deux "bas" par mois

En plus de ne pouvoir acheter que cinq vêtements du groupe Inditex par mois, les Vénézuéliens sont restreints en terme de genre : ils ont droit à trois "hauts", et deux "bas".

Afin que ses achats soient contrôlés, le client doit présenter sa carte d'identité à l'entrée du magasin. Là, on lui assigne un numéro, comme explique Slate.fr, puis ce numéro est inscrit dans le système de facturation du groupe.

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