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Cette opération douloureuse consiste à masser les seins des adolescentes, pour les faire disparaître.
Crédit : PIUS UTOMI EKPEI / AFP
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Un sujet tabou, moins connu que l'excision. Dans certains villages camerounais, les mères brûlent les seins de leurs filles, à peine entrées dans la puberté, pour les protéger des agressions sexuelles. La revue 6 mois publie cette semaine les photos d'Heba Khamis, qui a assisté à ce rituel archaïque.
On y découvre Veronica qui masse les seins de sa fille de 10 ans avec une pierre chaude, pour les rapetisser. Elle explique vouloir éloigner ainsi le regard des hommes et éviter à sa fille une grossesse précoce. À 28 ans, Veronica est déjà grand-mère, son aînée étant tombée enceinte à 15 ans.
La photographe Heba Khamis a également rencontré Winnie, qui s'est fait brûler les seins par sa grand-mère dès l'âge de 8 ans. Un jour, elle fuit dans les buissons pour éviter la séance. Son oncle l'y viole, en venant la chercher. Elle devient mère à 17 ans et ne peut pas allaiter à cause des séquelles physiques.
Cette pratique, connue comme "le repassage des seins", demeure un sujet sensible dans le pays. En 2012, près de 12% des Camerounaises en ont été victimes. C'est notamment le cas de Catherine Gisele Aba Fouda, une militante féministe de 28 ans. "À l'époque, c'était normal pour moi. C'était la tradition. Je n'aimais pas ma poitrine, je la voyais comme un problème dont je voulais qu'on me débarrasse", raconte-t-elle.
De l'autre côté de l'Atlantique, l'actrice Rose McGowan sort du silence. Dans les colonnes de Society, elle revient sur son combat contre Harvey Weinstein. "J'en ai parlé. Je l'ai dit à des gens assis à côté de moi à table, lors de dîners. Mais tout le monde s'en fichait. C'était normal et tout le monde le savait", raconte-t-elle.
La vedette de Charmed, qui a été l'une des premières à dénoncer les agissements du producteur, explique qu'il a tenté de la faire taire pendant près de 10 ans. Placée sur sa liste noire, Rose McGowan était persona non grata à Hollywood. L'arrivée au pouvoir de Donald Trump l'a poussé à tout raconter au New York Times. Un an plus tard, elle affirme ne rien regretter et se dit fière d'avoir libérer la parole des femmes, à l'aube du mouvement #metoo.
Les femmes sont également à l'honneur dans M, le magazine du Monde, qui dresse le portrait d'une dynastie politique. Pour cause, les femmes de la famille Gerbaud sont toutes attachées de presse. La tradition a été lancée par Lydie Gerbaud, qui a travaillé avec Jacques Chirac pendant des années. Sa fille, Frédérique, a emboîté le pas avec Jean-Louis Debré.
Quelques années plus tard, Sybil fait perdurer la tradition familiale aux côtés de François Hollande. Après un stage à l'Élysée, elle est embauchée par le ministère de la Cohésion des territoires, où elle est en charge de la communication de Richard Ferrand. Quelques jours plus tard, Le Canard enchaîné épingle son nouveau patron. Un tourbillon médiatique que la jeune femme de 25 ans doit affronter seule, avant que Richard Ferrand annonce sa démission.
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