"On est rodé. On a nos repères, nos habitudes (...) On a nos pancartes et nos fleurs, nos slogans débiles et nos larmes. On a nos images de chaînes info et nos experts en djihad. On est paré", décrypte Éric Zemmour, pour qui "on sait ce qu’il faut savoir, mais pas ce qu’il faut faire". Il se lamente sur ces "foules sentimentales" qui "se serrent les coudes" et "refusent de se laisser emporter par le ressentiment, par l’esprit de vengeance, par la haine".
"Elles ont une idéologie humaniste, un succédané abâtardi et laïcisé du vieil universalisme chrétien, un 'tous les hommes sont frères', dont le seul inconvénient est de ne pas être réciproque", dit le journaliste. Il note que ces foules sentimentales "ne veulent pas rentrer dans l’Histoire parce que c’est bien connu, l’Histoire est tragique". Éric Zemmour constate pourtant que ces foules sentimentales, "longtemps endormies, sous anesthésie, s’éveillent et redeviennent peu à peu des peuples".
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