Une infirmière arrêtée à tort, une mystérieuse seringue... L’enquête sur l’affaire des bébés empoisonnés piétine. C’est un véritable mystère que les policiers vont devoir percer pour comprendre comment ces nouveaux-nés ont pu être intoxiqués à la morphine, le 20 décembre 2019, à l’hôpital d’Ulm, dans le sud de l'Allemagne. La justice allemande a annoncé, mardi 4 février, poursuivre ses investigations pour éclaircir les circonstances de l'incident.
Les faits remontent au 20
décembre 2019 quand cinq prématurés avaient été pris presque au même moment de problèmes
respiratoires aigus. Une analyse avait révélé des traces de morphine alors que
ces bébés, qui ne portent pas de séquelles de l'incident selon l'hôpital,
n'étaient pas censés en recevoir.
Les enquêteurs avaient procédé à
des fouilles dans les affaires du personnel présent ce jour-là. Ils avaient découvert
dans le casier d’une l'infirmière une seringue orale contenant du lait
maternel. Des premières analyses partielles avaient prétendu que des traces de
morphine se trouvaient dans cette seringue, justifiant alors l'arrestation de
cette infirmière. La justice s'interrogeait également sur la présence
encore inexpliquée de cette seringue de lait maternel, qui, s'il n'est pas refroidi
risque de tourner. "C'est étrange", s'est contenté
d'affirmer Michael Bischofberger, le porte-parole du parquet d'Ulm.
Faute de preuves, l’infirmière incriminée sera libérée après quatre jours de détention : elle fait cependant, au même titre que ses cinq autres collègues ayant travaillé la nuit de l'intoxication des bébés, toujours partie des personnes suspectées.
"Jusqu'à présent, ces six personnes ont fait l'objet de soupçons initiaux en raison de leur proximité avec les bébés au moment de l'incident", a affirmé à Michael Bischofberger. Cependant, il a précisé que l'enquête était menée dans "toutes les directions" et qu'"aucune piste n'est exclue à l'avance".
Ces six personnes n'ont pour le moment pas repris leur
travail à l'hôpital le temps de l'enquête, a indiqué le parquet. Lors d'une
conférence de presse en fin de matinée, le procureur général Christof Lehr a
cependant exprimé "ses regrets" à l'égard de l'infirmière
prématurément incarcérée.
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