Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'Homme, Zeid Ra'ad Al Hussein, s'est indigné jeudi des actions "choquantes" des autorités hongroises dans la crise des migrants, dénonçant une politique marquée par la "xénophobie" et "l'hostilité aux musulmans". Dans l'oeil des autorités : le Premier ministre Viktor Orban, dont le discours "direct et simple" et les explications ne "sont pas convaincantes mais intéressantes" selon Alain Duhamel.
Pour l'éditorialiste, la Hongrie est "un pays qui tourne le dos aux objectifs européens" et "va visiblement sur une pente de plus en plus autoritaire". "C'est le contraire de ce qu'est l'Europe" lance le journaliste.
La Hongrie est un pays qui n'a "aucune culture démocratique" à la "mémoire blessée" analyse Alain Duhamel, qui dresse le constat d'une Europe "en crise profonde" face à la montée des mouvements populistes un peu partout dans l'Union. La Hongrie n'est en effet "pas seule". Elle est accompagné par d'autres pays, dont la Slovaquie et la Pologne.
Ce qui monte en Europe, ce sont les populismes, les nationalismes
Alain Duhamel
"Il y a un fossé profond" déplore l'éditorialiste, qui estime que "l'Europe risque de sortir affaiblie" de cette crise, alors qu'elle avait auparavant l'habitude de sortir "renforcée" des difficultés. "La Hongrie est la maquette de ce que risque d'être l'Europe" anticipe t-il. "Les extrêmes gauches européennes n'ont aucune chance de mettre leur programme en application" note t-il, "en revanche, ce qui monte en Europe, ce sont les populismes, les nationalismes". Le journaliste pose la question : Est ce que la France et l'Allemagne ont encore le pouvoir de tirer l'Europe de ces crises? "C'est n'est pas sûr.." conclut t-il.
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