Accusé d'attouchement sexuel, un homme se défend en citant... Donald Trump
Accusé d'avoir touché la poitrine d'une femme sans son consentement dans un avion aux États-Unis, l'homme s'est défendu en mentionnant la vidéo dans laquelle le président américain se vantait "d'attraper les femmes par la chatte".

"Le président des États-Unis dit que c'est OK d'attraper les femmes par leurs parties génitales". Voilà ce que Bruce Alexander, un Américain de 49 ans arrêté pour attouchement sexuel, a expliqué dans sa déclaration aux forces de l'ordre dimanche 21 octobre.
L'homme faisait référence à la célèbre vidéo de Donald Trump, datant de 2005 mais publiée peu avant son élection, dans laquelle l'homme d'affaires se vantait "d'attraper les femmes par la chatte".
L'homme est soupçonné d'avoir agressé sexuellement une femme au cours d'un vol entre Houston et New York, ce dimanche 21 octobre. Dans un article publié sur le site USA Today, la victime présumée a raconté s'être endormie après 20 minutes de vol. Elle s'est ensuite réveillée peu de temps après, sentant son voisin de derrière lui toucher la poitrine. L'article explique que la femme a d'abord pensé à un accident.
Deux ans de prison et 220.000 euros d'amende
Mais 30 minutes plus tard environ, elle a à nouveau senti les mains de l'agresseur présumé lui attraper le bras, les côtes et encore une fois la poitrine. La femme s'est alors levée, disant à Bruce Alexander qu'elle ne comprenait pas comment il pouvait se dire que c'était tout à fait normal de toucher une personne de la sorte. Elle a ensuite demandé à l'équipage de l'autoriser à changer de place.
Interrogé par les autorités, l'homme a assuré ne pas se souvenir de l'épisode, expliquant avoir dormi pendant une grande partie du vol. Accusé d'attouchements sexuels, il risque deux ans de prison et 250.000 dollars d’amende (soit environ 220.000 euros).
Ce n’est pas la première fois que des individus mis en cause pour leurs comportements citent des propos entendus plus tôt de la bouche de Donald Trump. Cet été, une femme a notamment été mise en cause pour avoir traité un latino de "violeur" et "d’animal", rapporte un article du Guardian. Ces deux mots avaient déjà été utilisés publiquement par le président des États-Unis pour décrire des immigrés illégaux.
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