En moins de trois mois, cet avion réputé invendable a trouvé trois acquéreurs. C'est une série heureuse qui doit bien sûr aux efforts du gouvernement français, qui a profité "habilement" du retrait diplomatique américain dans la région du Golfe. Mais il y a aussi un argument sonnant et trébuchant : la baisse de l'euro, qui a diminué le prix du Rafale de 25% par rapport à il y a trois ans.
C'est donc une bonne séquence pour le Rafale, si toutefois ces contrats se confirment. Le contrat indien inspire les plus gros doutes. Dans ce pays, on remet en cause facilement les accords commerciaux pour remettre la pression sur le vendeur et lui demander de nouveaux efforts côté prix.
C'est une bonne séquence pour le Rafale, si toutefois ces contrats se confirment
François Lenglet
La presse indienne, au lendemain de la signature, a été déchaînée contre la France. Elle estimait que nous retirions bien trop d'avantages de ce contrat envisagé. L'affaire indienne n'est donc pas terminée. Au Qatar, ça devrait tenir.
En Égypte, le problème c'est l'argent : il y a bien eu un acompte versé, mais le reste sera financé sur plusieurs années avec un prêt accordé par les banques françaises. Les échéances seront-elles toutes honorées dans un pays qui accumule les difficultés politiques et économiques ? Personne ne peut le dire avec certitude.
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