2 min de lecture

"Une solution viable" : sur RTL, le patron de Thomson dévoile son plan de reprise du site Brandt à Orléans

Le PDG de Thomson Consulting, Stephan Français, explique les grandes lignes de son plan de reprise d'une des quatre usines Brandt située à Orléans. Au micro de RTL, il évoque le potentiel maintien de 150 salariés en poste.

Une employée dans une usine FagorBrandt à Saint-Jean-de-la-Ruelle près d'Orléans, le 19 décembre 2013.

Crédit : GUILLAUME SOUVANT / AFP

Le PDG de Thomson Consulting Stéphane Français s'exprime à propos de la reprise de l'usine Brandt d'Orléans

00:03:50

Sabrine Mimouni

Je m'abonne à la newsletter « Économie »

L'industriel Stephan Français, patron de Thomson Computing a proposé, ce mercredi 24 décembre, de reprendre l'usine d'Orléans du groupe d'électroménager placé en liquidation judiciaire le 11 décembre dernier. Son plan prévoit de reprendre 150 salariés sur les 318 employés par le site. Au micro de RTL, l'homme d'affaires livre quelques éléments de sa proposition. 

"Mon schéma de reprise de la production n'est rentable qu'à partir du moment où on centralise tout sur une seule usine. Et je reconnais qu'en venant à Orléans, avec le dynamisme local, franchement, la dynamique du maire, de son équipe, de la région, j'ai vraiment à cœur de le faire à Orléans", explique Stephan Français qui confirme son intention de reprendre uniquement le site d'Orléans.

Le maintien de la moitié de la masse salariale

Thomson Computing espère injecter 25 millions d'euros pour racheter le stock de l'usine, les marques et les brevets, mais aussi pour assumer la masse salariale. En tout, c'est à peu près la moitié des salariés de l'usine qui pourraient être gardés. Le plan prévoit en priorité la reprise des postes du marketing, du commerce et de la recherche et du développement, explique l'industriel. 

"Certaines personnes ont retrouvé de l'emploi ailleurs, et donc ma solution, elle est effectivement viable, parce que je sais ce que je dois faire. Et je le fais  dans un cadre de 150 personnes, sinon ça demanderait des ressources, un BFR qui serait bien supérieur et qui ne serait pas en fait à la hauteur du challenge qui est le mien, qui est un challenge qui est en liaison avec la réussite. Moi, je ne suis pas là pour échouer", insiste le potentiel repreneur. 

Dans son plan de reprise, Stéphane Français prévoit environ 250 embauches "dans les années qui suivent", mais il assure être en mesure de les accélérer si les commandes sont à la hauteur des attentes. "J'ai un schéma très clair", ajoute-t-il. Les salariés de l'usine pourraient reprendre le schéma du travail d'ici février, si le plan de reprise est validé. 

La rédaction vous recommande

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien

S’abonner à la Newsletter RTL Info