Le paimpol, on l’adore pour son petit goût très délicat, qui peut rappeler de la châtaigne ou de la noisette… c’est un haricot léger, digeste… Sa peau est toute fine, donc pas de souci, si vous vous posez des questions sur sa digestibilité, n’ayez aucune crainte !
En salade : une casserole d’eau bouillante, un
bouquet garni, une petite ébullition pendant trois quarts d’heure maximum et
vos haricots sont prêts.
Pour 4,
vous partez sur 1 kilo 2, ça va vous faire un peu plus de 400g de cocos à
l’arrivée. Quatre oignons rouges frais, du persil plat frais, quelques
copeaux de tomate confite, du vinaigre de Xérès, de l’huile d’olive, cinq à six
tranches un peu épaisses d’un bon chorizo plutôt sec taillées en
petits cubes puis rapidement grillées à sec dans une poêle bien chaude.
L’idée, c’est simplement de cuire les cocos à l’eau bouillante non salée (on
sale en fin de cuisson seulement) pendant 30 à 40 mn environ, vous les goûtez,
vous vérifiez...
Dans votre bouillon de cuisson, vous avez mis évidemment un petit bouquet garni, un oignon avec clous de girofle, un bout de carotte… Le persil, vous l’équeutez, vous récupérez les pluches, vous les hachez rapidement… Les oignons rouges en rouelles, les tiges vertes, pareil… La tomate séchée en lichettes… Vous mélangez tout ça, vous ajoutez le chorizo grillé, vous rectifiez avec un coup de fleur de sel et de piment d'Espelette…
Et c’est presque terminé, puisque vous allez ajouter à ça quelques encornets grillés dans une poêle ultra chaude… C’est tiède chaud, plein de chouettes textures, léger, de saison, pas trop cher : que demande le peuple des gourmands, franchement !
e précise qu'il s'agit non pas
de mûriers en arbre, mais de ces lianes qu'on appelle parfois mûres framboises,
et qui permettent de faire d'excellentes confitures.
C'est une très bonne affaire en
général et si vous choisissez la meilleure, à savoir le Loganberry, qui en plus
n'a pas d'épines, mais cette année, d'après Frédéric Lentin de Ribanjou, ces
grains blancs pas bons sur les mûres sont causées par les piqûres d'un acarien (Eryophyies gracilis). Ce qui bloque leurs maturation. Frédéric
m'écrit que la pression de cet acarien est importante cette année, surement
liée à la douceur de l'hiver dernier.
Comment faire pour sauver la récolte ?
Si Dominique cultive aussi de la
vigne, il a de fortes chances que ça s'arrange rapidement, car toujours d'après
notre spécialiste, la vigne abrite un
autre acarien prédateur de l'Eryophyies qui devrait s'en occuper. C'est ce
qu'on appelle agro écologie, vous savez le mot à la mode: on cultive un maximum
de diversité, et on laisse les uns manger les autres au lieu de sortir le
pulvérisateur à poison.
Si jamais ça ne s'arrangeait pas : la solution sera quand même de
pulvériser une huile blanche conseille Frédéric, mais, attention, pas
maintenant, cet hiver seulement, pour détruire les acariens qui hibernent sur
les lianes. Frédéric Lentin de Ribanjou,, spécialiste en petits fruits,
Zone Horticole le Rocher, BRIOLLAY, 49125 TIERCE (au nord d'Angers), tel. 02 41
42 65 19/
Si vous vous trouvez du côté de
La Baule ou du Pouliguen, si vous aimez la harpe celtique sachez que ce samedi 2 août, à
19h c'est apéro-concert avec Cécile Corbel à la librairie Le Bateau-livre, à
Penestin les grèves. Cette librairie est vraiment épatante, on peut aussi y
manger un brin en très bonne compagnie, et je signale aux amateurs de moules,
que dans la région, tout le monde se régale de celles de Penestin ! Donc vive la
harpe et vivent les bons libraires !
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