- 05m12s
1 min de lecture
Un train Intercités, gare de l'Est à Paris (Illustration)
Crédit : ERIC PIERMONT / AFP
Je m'abonne à la newsletter « Économie »
Une illustration de la stratégie ferroviaire de l'État qui veut sortir du "tout passe par Paris". Aujourd'hui pour rallier deux villes, il faut souvent passer par la capitale quand bien même on est loin, très loin parfois même, du chemin le plus court. Une nouvelle ligne Lyon-Nancy par Intercité a ouvert ce lundi 16 décembre. Une ligne TET, Trains d'Équilibre du Territoire.
Ce nom n'est pas particulièrement connu, mais il est porté par 14 lignes ferroviaires en France. On peut citer le Bordeaux-Marseille, le Paris-Limoge-Toulouse, Nantes-Lyon et désormais le Nancy-Lyon. Il s'appelle de la sorte car il s'agit d'un service public avec un seul but : désenclaver, relier des villes qui en ont besoin et qui n'ont souvent pas de TGV entre elles.
C'est pourquoi ces trains sont commandés et très largement payés par l'État, donc par les impôts des Français. En moyenne, pour chaque billet sur ces trains, l'État sort 25 euros de sa poche. Sans cela, ces lignes n'existeraient sûrement pas, puisqu'un Paris-Clermont, par exemple, ne rapporte pas beaucoup d'argent. C'est là la grande différence entre tous ces trains. Une ligne de TGV, quelle que soit la compagnie, n'est pas un service public, elle n'est pas subventionnée. Cette ligne est 100% commerciale, ce qui explique que les billets coûtent beaucoup plus cher.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte