Siemens compte supprimer au moins 11.600 postes
Siemens prévoit de supprimer au moins 11.600 postes en plus des 15.000 suppressions déjà annoncées, selon l'agence Bloomberg.
Au moins 11.600 postes pourraient être supprimés au sein du conglomérat industriel allemand Siemens, engagé dans un nouveau plan de redressement, selon l'agence financière Bloomberg, qui se base sur des déclarations de Joe Kaeser, le patron de Siemens, à des analystes et investisseurs à New York faites jeudi 29 mai soir.
Selon Bloomberg, 7.600 postes doivent être supprimés dans le cadre du plan de réorganisation annoncé par Joe Kaeser le 7 mai, visant à regrouper les activités de Siemens en neuf divisions contre 16 actuellement et à supprimer des échelons hiérarchiques. 4.000 autres postes seront supprimés dans le cadre du regroupement d'activités régionales. Certains des salariés concernés se verront attribuer de nouveaux postes, aurait ajouté le dirigeant.
Siemens veut économiser un milliard d'euros
Le plan de réorganisation annoncé par Joe Kaeser, arrivé à la tête de Siemens l'été dernier, vise à réduire les coûts annuels du groupe d'un milliard d'euros à partir de 2016. Si ces suppressions de postes venaient à être confirmées, elles s'ajouteraient aux 15.000 déjà prévues dans le cadre d'un plan d'économie lancé par son prédécesseur.
Joe Kaeser, auparavant directeur financier du groupe qui fabrique aussi bien des éoliennes, des trains que des scanners médicaux, a expliqué qu'il voulait le simplifier, le recentrer sur l'électrique au sens large et améliorer ses performances opérationnelles grâce à son plan baptisé "Vision 2020". Il est par ailleurs engagé dans une bataille avec l'américain General Electric pour acquérir les activités dans l'énergie du français Alstom. Joe Kaeser a répété que le groupe déciderait d'ici le 16 juin s'il faisait une offre.
