Salon de l'Agriculture 2025 : pourquoi des départements et éleveurs sont-ils absents cette année ?

Une dizaine de collectivités et certaines filières bovines ont décidé de renoncer à cette 61e édition.

Le Salon de l'Agriculture (illustration)

Crédit : Ludovic MARIN / AFP

Ces départements et éleveurs absents du Salon de l'Agriculture

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Ces départements et éleveurs absents du Salon de l'Agriculture

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Le Salon de l'Agriculture ouvre ses portes ce samedi à la Porte de Versailles, à Paris. Mais cette année, plusieurs acteurs majeurs manqueront à l'appel. Face aux coûts élevés de participation, certaines collectivités et agriculteurs ont fait le choix de renoncer.

Les stands institutionnels, qui mettent en avant les savoir-faire locaux, sont une part essentielle du Salon. Pourtant, plusieurs départements ont dû annuler leur venue pour cette 61e édition. Parmi eux, le Gers, la Haute-Garonne, l'Hérault, le Lot, le Lot-et-Garonne, les Pyrénées-Atlantiques ou encore le Tarn-et-Garonne. La principale raison de ces absences ? Les restrictions budgétaires. L'État a demandé aux collectivités locales de réduire leurs dépenses dans le cadre du budget 2025.

Pour donner un ordre d'idée, les coûts de participation s'élèvent de 200.000 euros pour le Gers, 130.000 pour la Haute Garonne, jusqu'à 300.000 euros d'économie pour les Pyrénées-Atlantiques sur les 9 jours de l'évènement. Ces budgets couvrent la location de l'espace, la conception du stand, le matériel, le personnel et les animations.

Malgré ces défections, les régions assureront la représentation des territoires absents. Quant aux éleveurs, ils bénéficient toujours d'un soutien financier des collectivités.

Des éleveurs contraints à l'absence

Certaines filières d'agriculteurs ont également choisi de ne pas participer. Par exemple, aucune vache de race vosgienne ne sera pas présente cette année : une première depuis 16 ans. Face à la baisse des subventions, l'Organisme de Sélection Vosgienne a dû renoncer à cette édition. Coût estimé : entre 20.000 et 25.000 euros, voire 70.000 euros pour une année de concours. La filière bovine béarnaise sera aussi absente : l'an dernier, sa participation lui avait coûté 20.000 euros pour préparer et transporter seulement deux vaches.

Ces absences interrogent les organisateurs de la plus grande ferme de France. Sa présidente, Valérie Leroy, a annoncé à Ouest France un travail pour "contenir les coûts" des prochaines éditions.

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