Syndicats et patronats se retrouvaient ce vendredi 16 octobre pour discuter d'une nouvelle réforme des retraites. : celle des régimes complémentaires. Ces derniers subissent eux aussi les conséquences de l'allongement de la durée de la vie, c'est-à-dire le coût croissant des retraites. Mais contrairement à la retraite de base (celle de la Sécurité sociale), les régimes complémentaires sont gérés par les partenaires sociaux. Ils représentent la moitié de la pension d'un salarié du secteur privé, jusqu'au deux tiers pour celle d'un cadre du privé.
Jusqu'ici, ces régimes complémentaires avaient des réserves financières. Elles ont fondu, particulièrement pour les cadres. En 2018, c'est le déficit qui arrivera. Les pensions pourraient alors être amputées presque automatiquement. Il faut bien que quelqu'un paie : c'est l'objet de la réunion du jour.
Les syndicats préconisent soit une augmentation de cotisation, soit une contribution générale
François Lenglet
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