Rafale : les négociations avec l'Inde "évoluent bien", estime Le Drian
Il se dit "optimiste", Jean-Yves Le Drian affirme ce vendredi que les négociations avec l'Inde pour la vente de 126 Rafale "évoluent bien".
Les négociations pour la vente de 126 avions de combat Rafale à l'Inde "évoluent bien", a déclaré ce vendredi 5 décembre le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, qui s'est dit "optimiste" sur la conclusion du contrat estimé à 12 milliards de dollars.
"Ca évolue plutôt bien (...) je suis optimiste", a-t-il déclaré sur BFMTV, tout en ajoutant "attendre que ce soit signé pour se réjouir".
L'Inde et la France ont promis mardi de conclure rapidement la vente de 126 Rafale à l'Inde, un contrat géant en négociations depuis janvier 2012 qui constituerait un premier succès pour l'avion de chasse de Dassault à l'exportation.
"La volonté indienne est au rendez-vous", a estimé Jean-Yves Le Drian, qui s'est rendu en Inde en début de semaine et a rencontré son nouvel homologue indien Manohar Parrikar. "C'est un très bon avion, ça intéresse beaucoup de pays", a-t-il assuré, en mentionnant notamment le Qatar.
Vente d'armes françaises : plus de 7,5 milliards d'euros en 2014
Depuis quinze ans, aucune tentative d'exportation du Rafale n'a abouti. Le ministre s'est néanmoins félicité de la progression des ventes d'armes françaises, dont le montant est estimé à "peut être un peu plus" de 7,5 milliards d'euros en 2014.
"On est dans des progressions significatives. Ca veut dire qu'il y a des menaces, que le monde est instable, et ça veut dire aussi que nos entreprises sont bonnes, que nous sommes compétitifs, nous sommes performants", s'est-il félicité.
On pourrait ne jamais livrer [les Mistral].
Jean-Yves Le Drian
Revenant sur la suspension de la livraison des navires de guerre Mistral à la Russie, il a répété : "pour l'instant on ne livre pas". "On pourrait ne jamais livrer. Il faut que les Russes se rendent compte de cette situation", a-t-il ajouté.
La France a reporté "jusqu'à nouvel ordre" la livraison, prévue en novembre, d'un premier bâtiment Mistral à Moscou, en raison du conflit en Ukraine.
