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Rachat d'Alstom : "Nous avons pris note du décret du gouvernement français", affirme GE

L’américain General Electric a pris note du décret du gouvernement lui donnant la possibilité de bloquer un rachat d'Alstom par un groupe étranger et va poursuivre ses "discussions" avec les autorités.

La devanture d'une usine General Electrics, à Belfort, en France, le 8 décembre 2011.

Crédit : AFP / SEBASTIEN BOZON

La rédaction numérique de RTL & AFP

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Le conglomérat américain General Electric, qui convoite les activités d'Alstom dans l'énergie, a déclaré jeudi à l'AFP qu'il allait poursuivre ses "discussions constructives avec le gouvernement" français, qui vient de prendre un décret lui donnant la possibilité de bloquer un rachat du fleuron industriel français par un groupe étranger.

"Nous avons pris note du décret du gouvernement français publié ce matin", a indiqué GE dans une réaction à l'AFP. "Nous reconnaissons l'importance du secteur de l'énergie pour la France, et nous poursuivrons nos discussions constructives avec le gouvernement", a ajouté le groupe américain, en défendant à nouveau sa proposition de rachat partiel d'Alstom.

Alstom veut "préserver et créer" des emplois en France

"Notre projet industriel est bon pour Alstom, pour ses employés et pour la France. Notre projet est de bâtir une entreprise leader mondiale dans le secteur de l'énergie, avec quatre sièges basés en France, tout en préservant et en créant des emplois", a fait valoir General Electric.

Un décret, publié jeudi dans le Journal officiel, étend notamment à l'énergie et aux transports le mécanisme de protection des entreprises stratégiques contre les appétits étrangers, faisant de l'Etat français l'arbitre des négociations entre Alstom et les prétendants à un rachat partiel du groupe.

Autorisation préalable

Ce décret gouvernemental soumet à l'autorisation préalable du ministre de l'Economie les investissements par des groupes étrangers en France dans les domaines de l'énergie et des transports, mais aussi de l'eau, de la santé et des télécoms.

Il étend un dispositif de protection des entreprises stratégiques mis en place par un précédent décret de 2005, sous la droite, couvrant les secteurs de la défense nationale, des technologies de l'information et des jeux d'argent.

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