PSA is back ! Le groupe français revient aux États-Unis ! Et le constructeur a de grandes ambitions pour le marché américain. Première étape, ce mercredi 4 octobre, avec le lancement d'une application sur l'auto-partage. La firme s'est établie à Seattle pour déployer son service baptisé Free2Move, une offre d'auto partage entre particuliers. Elle permet au propriétaire d'une voiture de laisser son véhicule sur le parking d'un aéroport par exemple pour qu'il soit ensuite loué afin d’arrondir les fins de mois. Cerise sur le gâteau : vous payez moins cher le parking.
Ce nouveau service permet à PSA d'étudier le comportement des automobilistes à la loupe : quels types de trajets parcourent-ils ? Quelles sont leurs habitudes ? Le constructeur scrute le marché de l'intérieur avant de penser à importer une quelconque voiture. Car la deuxième étape serait de proposer des flottes d'autopartage avec des voitures du groupe.
Le pari est osé, d'autant plus que le marché américain réussit rarement aux marques françaises. La raison est simple : la peur du fiasco, car toutes les marques françaises ont été un jour ou l'autres présentes de l'autre côté de l'Atlantique, mais elles ont toutes mis la clef sous la porte.
Mais aujourd'hui le groupe y croit fortement et vient même de créer une entité spéciale Amérique du Nord dirigée par un ancien de General Motors. Difficile en effet de zapper le deuxième marché au monde - juste derrière la Chine. Mais malgré ses 17 millions de véhicules neufs par ans, les marques françaises sont en effet quasiment absentes.
Pourtant quelques modèles ont déjà sillonné les routes américaines. Avant-guerre, Citroën était déjà présent avec quelques-unes de ses tractions. Peugeot avait de sont côté écoulé des 403 et des 505 à partir des années 1980 qui ont servi de taxis new-yorkais. Et puis Renault a vendu des Dauphines, mais est surtout rentré au capital du 4e constructeur américain, AMC en 1979, avec la fameuse Jeep au catalogue.
L'entreprise en a alors profité pour relancer certains modèles à la sauce américaine comme la Fuego ou la R5. Il s'agit du modèle le plus vendu en Europe, mais qui fait un bide aux États-Unis, avec à peine 10.000 exemplaires écoulés. Finalement, ce rêve américain prendra fin en 1987, il y a 30 ans avec la vente d'AMC.
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