C'est l'une des grandes nouveautés en matière de fiscalité cette année. Depuis le 1er janvier 2016, la prime d'activité remplace deux dispositifs jugés inefficaces : le RSA activité, qui était un complément de revenu, et la prime pour l'emploi. Et visiblement, les Français ont compris comment ça fonctionnait selon un premier bilan établi trois mois après le lancement du dispositif. Car depuis les premiers versements effectués le 5 février dernier, environ 4 millions de Français la perçoivent, soit la quasi-totalité des personnes éligibles.
Pour rappel, cette prime est versée sous conditions de ressources. Un célibataire doit par exemple gagner moins de 1.500 euros pour y avoir droit, le but étant d'offrir un complément de revenu aux petits salaires pour les encourager à reprendre un travail.
Il s'avère ainsi qu'en moyenne, les foyers bénéficiaires touchent 164 euros par mois et cette prime améliore de 15% leur pouvoir d'achat. Le plus intéressant, c'est qu'un allocataire sur six a moins de 25 ans. Autrement dit, il s'agit de jeunes qui commencent dans la vie active avec un petit salaire et qui n'avaient pas le droit au RSA avant. Les chiffres montrent aussi que 60% des bénéficiaires sont des femmes et surtout beaucoup de mères seules. On estime que cette prime aide indirectement 1 million et demi qui vivent dans ces foyers modestes.
Pour ceux qui y ont droit mais n'ont pas pu la toucher, il est encore temps de la réclamer. Pour cela, il faut s'inscrire auprès de la CAF. La procédure est donc différente de la prime pour l'emploi, pour laquelle il fallait cocher une case sur sa déclaration de revenus. Là, l'aide est revue tous les trimestres en fonction de l'évolution des revenus. Et pour ceux qui font partie des derniers inscrits fin mars, ils pourront y avoir droit de façon rétroactive au 1er janvier.
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.