Le groupe Renault a proposé une augmentation de la masse salariale globale de 7,5% dans le cadre des négociations annuelles obligatoires (NAO), achevées jeudi 26 janvier. Soit, d'après la direction des ressources humaines, une hausse moyenne de 110 euros net par mois pour chaque salarié.
Les hausses de salaires se divisent entre augmentations générales et individuelles. Une prime de soutien au pouvoir d'achat sera en outre versée aux ouvriers, techniciens, agents de maîtrise et cadre dans la limite d'un certain niveau de revenus, a précisé vendredi 27 janvier le constructeur automobile à l'AFP.
D'un montant de 700 euros, cette prime sera attribuée aux salariés gagnant jusqu'à trois fois le Smic L'ensemble de ces mesures va ainsi permettre une augmentation moyenne de 110 euros nets par mois en 2023, assuré le groupe. Elles doivent entrer en vigueur à partir du 1er février.
La CFDT s'est réjouie de l'effort consentie par la direction de Renault, dans un communiqué. Pour rappel, aucun syndicat (CFE-CGC, CGT, CFDT et FO) n'avait accepté en 2022 de valider l'accord trouvé à l'issue des négociations annuelles. Celui-ci proposait d'augmenter les salaires de 1,9% en moyenne pour 2022, une mesure complétée par des distributions d'actions aux salariés, mais bloquées pendant cinq ans.
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