Pourquoi les Scop peuvent être un antidote à la crise
REPLAY - François Hollande se rend ce mardi 19 mai à Carcassonne pour rencontrer les salariés des glaces "Pilpa" et saluer le modèle des entreprises mises en faillite et reprises par leurs salariés.
Les Sociétés Coopératives Ouvrières de Production (Scop) peuvent être une alternative à la crise économique qui frappe durement les petites et moyennes entreprises. Depuis l'arrivée de François Hollande à l'Élysée, ce modèle de reprises des structures par leurs salariés se démocratise et le président de la République se rend ce mardi 19 mai à Carcassonne afin d'y rencontrer les salariés des glaces PILPA et saluer leur initiative.
Le modèle, notamment mis en place par des enseignes telles que Chèque Déjeuner ou encore le réseau immobilier ORPI, concerne plutôt des entreprises d'une vingtaine de salariés et permet de sauver des centaines d'emplois. Aujourd'hui, les capitaux de 2252 entreprises françaises sont possédés à plus de 50% par leurs salariés qui sont quelques 45.000 à travailler dans un Scop. Un nombre encore marginal mais qui a doublé en l'espace de 10 ans.
Le développement de ces Sociétés Coopératives Ouvrières de Production correspond à une vision très socialiste de l'entreprise où les salariés reprennent l'outil de production qu'ils gèrent de manière collégiale. Dans les chiffres, les Scop permettent également de répondre à la conjoncture économique difficile, mais ne représentent qu'un seul cas sur dix lorsqu'une entreprise fait faillite...
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