Michel Chapoutier est propriétaire et négociant. Il possède des vignes dans le Rhône, en Australie et en Espagne. Et peut-être bientôt en Allemagne. Une boulimie du vin qu’il explique par la nécessité de se diversifier. "La France n’a plus un leadership monopolistique dans le vin. C’était intéressant de voir ce qui pouvait se passer ailleurs."
Les vins français ont vu leurs parts de marché divisées par deux en trente ans. Et la tendance est toujours à la baisse. D'où sa recherche permanente à l'étranger de nouveautés. "Quand vous travaillez sur un terroir vivant, vous allez en extraire les subtilités. Le même cépage, comme une Syrah sur un calcaire ou sur un granit, vous n'aurez pas le même goût après la fermentation."
Les pays émergents du monde vinicole essaient d'imiter la logique des appellations françaises, même s'ils restent friands des grandes marques. Travailler avec des pays de l'hémisphère sud a aussi un intérêt : ne jamais connaître de basse saison. Autre avantage, la législation est également différente dans les pays étrangers. "Il y a une liberté d'entreprendre que nous n'avons pas en France."
La France justement, où les vignerons ont souffert de nombreuses intempéries. Sécheresse, gel, grêle et "coulure", une mauvaise fécondation des fleurs. Tout le Languedoc-Roussillon a été touché. On attend 25% de production en moins. "Mais attention, moins de quantité ne veut pas dire que ça va toucher la qualité du vin."
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