L’année en cours sera même le meilleur cru depuis 2012 pour le salaire des cadres. C’est la conclusion du baromètre annuel publié lundi 29 août par Expectra, filiale du groupe Randstad. La hausse moyenne sera de 1,7%. C'est bien mieux que l’inflation, même s’il y a des écarts très larges entre les spécialités et les secteurs professionnels. On peut considérer cet indicateur comme sérieux. Il a de la profondeur, c’est sa quatorzième édition, et il est établi partir de 74.500 fiches de paye dans l’ensemble des activités économiques.
Il y a des métiers particulièrement favorisés en ce moment. Mais ce n’est qu’une demi-surprise. Les plus fortes hausses reflètent l’évolution de notre économie : numérique, informatique, télécom et nouvelles technologies sont à la fête. On note, dans ces secteurs, des hausses de salaires supérieures à 6% pour cette année. C’est le cas pour un chef de projet infrastructure qui peut prétendre à près de 42.000 euros en moyenne. Un spécialiste de la maîtrise d’ouvrage dépassera les 43.000 euros. Les ingénieurs en développement sont recrutés en moyenne à 38.000 euros.
À l’inverse, les cadres juridiques et les RH sont à la peine : leurs salaires progressent moins qu’en 2015.
C'est le résultat d’une tension sur le marché des cadres. Il y a toujours un décalage entre les besoins très évolutifs d’une économie moderne et le nombre de candidats disponibles. C'est particulièrement vrai dans les filières technologiques et informatiques. Il ne faut pas s’en plaindre. C'est le signe que nos entreprises se modernisent et font appel à des collaborateurs de plus en plus qualifiés.
C'est aussi, bien sûr, la résultante du croisement que l’on attend depuis longtemps des courbes de départ en retraites et des besoins de recrutement. Au total, on peut donc sans grand risque prévoir que l’embellie pour les cadres est assurée au moins jusqu'en 2018.
- Légère augmentation des prix des carburants. Le gazole, 80% des volumes vendus est en moyenne à 1,12 le litre.
- La Commission européenne veut redresser fiscalement Apple. La note dépasserait 1 milliard d'euros.
05/20 à l’Agence de financement des transports. Un référé de la Cour des comptes s’interroge tout bonnement sur son utilité réelle et déplore son absence de plus-value. En clair, encore une agence aussi coûteuse qu’inutile.
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