Les Fingers font leur grand retour dans les rayons

Les amateurs de biscuits seront ravis d'apprendre que les Fingers, ces biscuits en forme de doigt nappés de chocolat, feront leur retour dans les supermarchés français. Disparus des rayons en mai 2024, les Fingers ne se trouvaient plus qu'en version mini, suscitant une vague de nostalgie et de demandes de la part des consommateurs. 

Des messages ont inondé les réseaux sociaux et une pétition a même été lancée sur Change.org pour réclamer leur retour. La bonne nouvelle est tombée : les Fingers seront de nouveau disponibles dès jeudi prochain chez Carrefour et Monoprix.

Pour comprendre leur disparition, il faut se pencher sur leur propriétaire, Mondelez, le géant mondial des biscuits qui détient notamment la marque Lu et ses déclinaisons telles que Petit Beurre, Prince, Granola, Petit Écolier, et Pépito. 

Comment et pourquoi les biscuits sont de retour ?

Comme de nombreuses multinationales de l'alimentaire, Mondelez s'est engagée dans une rationalisation de son portefeuille de marques, abandonnant certaines pour se concentrer sur d'autres. Les Fingers ont ainsi été mis de côté, du moins en France, bien qu'ils soient restés disponibles en Angleterre avec une recette différente.

C'est précisément par l'Angleterre que les Fingers feront leur retour. Une entreprise française spécialisée dans l'importation de produits du monde a saisi l'opportunité de répondre à la demande des consommateurs orphelins de Fingers en important la version anglaise. 

Face à cette initiative, Mondelez, le véritable propriétaire de la marque, envisage sérieusement de relancer les Fingers avec la recette française d'ici la fin de l'année. Les consommateurs auront donc bientôt le choix entre deux recettes différentes.

Le retour des Fingers illustre une fois de plus le pouvoir du consommateur, ou "consomme-acteur", sur le marché. Les Fingers anglais seront proposés au prix de 2,90 euros pour 114 grammes, un tarif nettement supérieur à la moyenne des biscuits. Cependant, comme le dit l'adage, "quand on aime, on ne compte pas".