Trois raisons principales peuvent justifier le retour d’un baril à plus de 50 dollars. D'abord, la confirmation que la conjoncture économique internationale est moins sinistrée que prévue. Essentiellement parce que la Chine, le plus gros client du marché mondial, conserve un peu de tonus. Ensuite, parce que l’accord historique conclu à Alger entre les pays membres de l’Opep, avec la complicité de la Russie, commence peu à peu à peser sur les quantités disponibles. Enfin, parce que les stocks aux États-Unis sont plus bas que prévu, selon l’Institut du pétrole américain. Ce qui ne laisse évidemment pas les opérateurs indifférents.
On va en sentir les conséquences en France. C’est mécanique : un baril à 50 dollars, c'est l’assurance d’une hausse à la pompe et à la cuve. Elle sera dans un premier temps assez légère, car nous avons un amortisseur : le petit coup de mou actuel du dollar face à l’euro. Comme nous payons notre brut en monnaie américaine, nous sommes du bon côté du taux de change.
Par ailleurs, ces hausses ne seront sensibles à la pompe que dans quelques semaines puisque le cycle prix de marché - production - transport décale l’impact entre le puits de pétrole et nos réservoirs. Concrètement, le mouvement actuel concerne les livraisons de décembre. Si les distributeurs n’abusent pas des informations de marché, nous aurons donc un petit répit.
Sommes-nous partis pour un cycle long ? Ce qui est certain c’est que le baril à 25 dollars, qui a permis à l’économie française d’économiser 20 milliards sur sa facture énergétique et aux Français de bénéficier de 7 milliards de supplément de pouvoirs d'achat, est de l’histoire ancienne. Cette séquence ne pouvait pas s’éterniser. On devrait revenir vers des prix d’équilibre plus sains pour l’ensemble des acteurs.
La seule question qui reste à déterminer est de savoir où mettre le bon curseur pour cet équilibre. On devrait avoir une première réponse dès le prochain sommet de l’Opep à Vienne, en novembre. On y jaugera la détermination des producteurs à réduire les débits de leurs puits, et le rôle que Moscou veut tenir dans cette nouvelle phase.
500.000 retraités supplémentaires, dont la pension est inférieure à 1.255 euros, vont être exonérés de CSG.
03/20 à Cdiscount. La Cnil a identifié dix manquements aux règles qui sécurisent les comptes de ses clients. Le distributeur est sous le coup d’un avertissement et d’une mise en demeure de réparer ces fautes au plus vite.
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