Emmanuel Macron a pris un virage social lundi 10 décembre
lors de son allocution télévisée, avec une série de mesures en faveur du
pouvoir d’achat. Il a notamment annoncé la défiscalisation des heures
supplémentaires, qui avait été instaurée par Nicolas Sarkozy en 2007, avant d’être
abrogée par François Hollande en 2012.
Les heures supplémentaires seront à nouveau défiscalisées dès le mois de janvier prochain a indiqué ce mardi la ministre du Travail,
Muriel Pénicaud. Une décision plutôt bien accueillie dans les entreprises, alors
que certains salariés la réclamaient depuis longtemps. RTL s’est rendu à Strasbourg dans une entreprise du bâtiment
où l’on travaille 40 heures par semaine.
"C’est une bonne idée, ça fait quand même une différence
pour l’entreprise et pour le salarié. Ça fait une centaine d’euros par
mois", témoigne Christophe, un salarié, au micro de RTL. "C’est bien
sur le coup, mais est-ce que ça va être suivi dans la durée ?", s’interroge
de son côté Jacques, son collègue. "Les heures supplémentaires ne vont prendre de travail
à personne, mais pourront améliorer le quotidien de chacun", conclut
finalement Anne Dicker, la cheffe de l’entreprise.
- Emmanuel Macron a aussi annoncé des changements sur la
forme lundi 10 décembre : place au dialogue et à la concertation. Le
président veut accorder une place plus importante aux maires, à qui il a promis de rendre visite région par région. Dès ce soir, il doit également recevoir les
370 députés et sénateurs de la majorité. Concertation aussi cet après-midi avec
les banques, et demain avec les patrons des grandes entreprises.
- Les premiers sondages montrent une France très divisée sur la poursuite du mouvement. Au sein même des "gilets jaunes",
difficile de se faire une idée, faute de porte-parole incontesté. Une seule
indication : on comptait aujourd'hui un peu plus de 6.900 manifestants et environ
500 points de rassemblement. La semaine dernière, ils étaient 5200.
- En octobre 2017, un instituteur de Genlis près de Dijon
(Côte-d'Or) avait été accusé de viol, à tort, sur une petite fille de quatre
ans en octobre 2017. Il avait même passé quatre mois en prison avant d'être
innocenté. L'affaire a connu un rebondissement ce matin, puisque trois personnes sont en garde à vue depuis plus de 24 heures dans l'entourage
familial de l'enfant.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte