Kidibam : comment cet atelier redonne une seconde vie à vos vieux jouets

L'atelier Kidibam, situé à Paris, révolutionne le marché des jouets en offrant à ces derniers une seconde vie à prix réduits.

Des jouets en peluche dans un magasin de jouets (Illustration)

Crédit : SIPA

Kidibam : des jouets à moitié prix, c'est possible !

00:03:32

Je m'abonne à la newsletter « Économie »

Après les téléphones, c'est au tour des jouets d'être reconditionnés. Cette pratique est encore émergente et représente moins de 5% des ventes totales de jeux et jouets. Cependant, elle offre une promesse alléchante, à savoir des prix réduits de moitié.

L'atelier de Kidibam, situé dans le XIXᵉ arrondissement de Paris, est justement l'une des trois principales sociétés de ce marché naissant, aux côtés de Deuzio et Jouga. L'an dernier, cet atelier de 400 mètres carrés a accueilli 50.000 jouets, principalement envoyés par des parents via le site internet de la marque.

Après une première évaluation en ligne, les jouets sont expédiés par la poste, avec un minimum de 10 jouets par envoi pour amortir les frais postaux pris en charge par Kidibam. Une fois livrés, ces derniers sont évalués et triés.

Les peluches, la catégorie de jouets la plus vendue

Une fois livrés, les jouets sont triés. Environ 5% sont écartés, car trop abîmés, destinés au recyclage ou à la déchetterie. Les autres subissent un nettoyage, voire un lavage industriel pour les peluches, avant d'être remis à neuf par des reconditionneurs.

Ces derniers vérifient les fonctionnalités et les pièces des jouets, utilisant un stock de pièces détachées pour compléter les jeux si nécessaire. Cette initiative commence à séduire, avec des enseignes comme Galeries Lafayette et Intermarché qui testent la revente de ces jouets, en plus du site de la marque.

Les peluches sont la catégorie de jouets la plus vendue, devant les jeux de société et les livres, principalement en raison de leur prix attractif, généralement 50% de la valeur du neuf, alors qu'ils sont rachetés à 10% de cette valeur. Cette différence permet de financer cette activité de reconditionnement.

La rédaction vous recommande