Journée internationale de la santé sexuelle : tout savoir sur le business des préservatifs
Si la France compte parmi les plus petits consommateurs de préservatifs, ce petit marché permet d'atteindre de grandes recettes. Voici comment.
Ce mercredi 4 septembre 2024 marque la Journée de la santé sexuelle. L'occasion d'aborder le marché des préservatifs, qui est encore un petit marché.
On en achète l'équivalent de 150 millions d'euros tous les ans en France. Deux tiers dans les hyper et les supermarchés. C'est deux fois moins que les shampoings, dix fois moins que les biscuits.
En France, nous sommes en réalité des petits consommateurs de préservatifs. Une étude récente de Harris Interactive pour Durex démontre que la France est le 32ᵉ pays sur les 36 de l'étude en nombre d'utilisateurs et que 16% des Français en ont acheté l'année dernière.
En ce qui concerne le prix, c'est le grand écart : ça va de 10 centimes à plus d'un euro, de 1 à 10. Et là ce sont les mêmes recettes que les biscuits et les shampoings. Il y a du marketing pour vous vendre des préservatifs et pour, en gros, passer de 10 centimes à plus de 1 euro.
Des préservatifs vendus de plus en plus cher
Il y a deux grandes stratégies en termes de marketing. D'abord, on vous promet des choses mesurables, tangibles : des tailles différentes, des textures différentes, avec ou sans latex, etc.
On vous promet aussi des choses auxquelles on vous demande de croire, parce que c'est difficile à mesurer. Alors, on vous promet plus de plaisir, on vous promet plus d'endurance, que sais-je encore.
Et à chaque fois, ça vous permet d'avoir des préservatifs vendus de plus en plus cher, parce que c'est bien connu, plus il y a de promesses, plus on a envie d'y croire et plus on est prêt à payer.
