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Impôts : ce qu'il faut savoir du bug qui a fait envoyer des taxes indues à des propriétaires
Plusieurs contribuables ont reçu un courrier leur demandant de payer une taxe sur les logements vacants alors qu'ils n'ont pas à la payer. La DGFIP a reconnu une erreur technique.
Un avis d'impôt de la taxe d'habitation (illustration)
Crédit : PHILIPPE HUGUEN / AFP
Nouveau dysfonctionnement des impôts après les 16.500 mineurs qui avaient reçu une taxe d'habitation par erreur. Cette fois, place à ces milliers de propriétaires qui ont reçu un courrier leur demandant de payer une taxe sur les logements vacants alors qu'ils n'ont pas à la payer. Des contribuables se précipitent au centre des impôts, inquiets, avec des files d'attente à rallonge.
Ces avis ont commencé à être envoyés au début du mois, parfois donc à tort. Marie-Joséphine est propriétaire d'un appartement dans Paris. Il est loué et occupé. Elle a pourtant reçu le courrier réclamant la taxe il y a une dizaine de jours. "Pour un appartement de 22m², elle s'est élevée à 425 euros. Il n'y a même pas eu de coupure entre les locations. Il a toujours été loué depuis des années et des années. C'est vraiment une erreur de leur part", confie-t-elle.
Une erreur technique, c'est justement le terme qu'a employé la Direction générale des Finances publiques ce mardi 19 novembre. Une nouvelle gaffe, encore une, car l'an dernier, des taxes d'habitation pour des résidences secondaires avaient été envoyées à des mineurs.
Si vous êtes concerné, ne faites rien. On ne sait pas combien de contribuables sont concernés au total, mais la Direction générale des Finances publiques affirme qu'elle va rectifier le tir. Toutes les personnes touchées sont identifiées vont recevoir un e-mail d'ici la fin de semaine. Puis un courrier dans quelques semaines qui annulera l'avis reçu.
