Le chiffres confortent l’axiome selon lequel faire des études, c’est l’assurance de trouver un job. Aujourd’hui, un jeune diplômé de Bac +2 à Bac +5 a près de cinq fois plus de chance qu’un autre de trouver un emploi stable et correctement rémunéré.
Alors que le chômage des jeunes explose, voilà qui décapite les sirènes qui, depuis quelques années, nous serinent que faire des études ne sert plus à grand-chose.
Quand on décrypte de plus près les résultats, on voit clairement que les filières professionnelles sont la voie royale. 92% de ces formations débouchent sur un emploi, et 89 % pour les titulaires d’une licence pro ou d’un DUT.
Ce taux d’insertion augmente tous les ans. Ces formations ont une attractivité pour les entreprises presque équivalentes à celles très sélectives des grandes écoles d’ingénieurs ou de commerce.
Cela signifie d'abord que tous les diplômés arrivent à bon port. Les formations les plus pointues, celles dont les concours sont les plus sévères, conservent toujours deux avantages.
Le premier, c’est la rapidité avec laquelle leurs diplômés trouvent un boulot. Presque tous les ingénieurs (93 % d'entre eux) ont un job dans les dix-huit mois qui suivent la remise de leur titre. C'est un peu plus long pour un DUT ou un master d’université qui attend, lui, en moyenne trente mois pour décrocher un emploi stable.
Le second avantage, c’est le niveau de salaire à l’entrée en fonction. La rémunération nette médiane d’un diplômé de l’université (50% gagnent plus, 50% gagnent moins) est de 1.910 euros par mois. Celle d’un ingénieur fluctue autour de 3.000 euros.
Il y a encore des exclus : les diplômés des filières littéraires et des sciences humaines ont toujours de grandes difficultés à trouver du travail. Les écarts d’insertion et de salaires avec les diplômés de sciences et techniques ou de droit gestion sont quasiment du simple au double.
On parle beaucoup de l’apprentissage. C’est l'autoroute pour de bonnes études qui conduisent à l’emploi. Les entreprises ne s'y sont pas trompées. En moins de dix ans, le nombre d’apprentis de l’enseignement supérieur a augmenté de 25%. C’est une excellente chose. Sauf que ce cursus qui alterne étude académique et travail en entreprises, ne cesse de reculer chez les jeunes les moins diplômés.
C’est évidemment pour cette population que l’alternance et l’apprentissage sont particulièrement efficaces. Les exemples suisses et allemands le démontrent explicitement. Chez nous, le nombre d'apprentis sans diplôme dans ces formations a été divisé par deux. C’est un point noir qu’il faudrait lever au plus vite.
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