Jean Castex a indiqué que les dispositifs de chômage partiel existants seraient maintenus en l'état jusqu'au 1er novembre. Depuis le 1er juin, le dispositif de chômage partiel est moins intéressant qu'au plus fort de la crise, pendant le confinement, et la prise en charge du salaire par l'État devrait encore être réduite au 1er octobre. Ça changera finalement au 1er novembre.
Il faut dire qu'on avait encore 2,4 millions de salariés au chômage partiel début juillet. C'est trois fois moins qu'au moment du
déconfinement mais ça montre bien que l'activité économique ne tourne
pas à plein régime.
Le chômage partiel va même pouvoir durer deux ans. Deux ans de crise donc ? Pas nécessairement, il s'agit plus d'une mesure "soupape". L'Allemagne a fait à peu près les mêmes annonces que la France. Les deux premières économies européennes avancent main dans la main
pour rebondir au même moment en sortie de crise. C'est nouveau et c'est
ce qui avait déséquilibré la sortie de crise en 2008/2010 avec une
Allemagne qui était repartie beaucoup plus vite que la France.
Le chômage partiel devrait permettre à l'activité de rebondir plus vite, tout en limitant la suppression d'emplois directs, potentiellement un million d'ici la fin de l'année. Le chiffre serait sans doute plus lourd sans le chômage partiel de longue durée.
L'avantage du dispositif (qui est négocié en interne avec les
syndicats), c'est que les salariés gardent leur emploi même s'ils
gagnent moins et l'entreprise, elle, garde ses compétences. À
l'instant où l'activité repart, elle a le personnel compétent sous la main.
Il s'agit de l'outil le mieux adapté à la situation actuelle mais il a aussi des effets pervers.
D'abord, ça ne pousse pas les entreprises à repenser leur façon de fonctionner, avec ce vieux schéma où le salarié est soit au bureau pour travailler soit au chômage partiel à la maison.
Contrairement à ce que l'on pourrait croire, le télétravail ne s'est pas tellement développé. Un sondage YouGov dans Les Échos de ce matin est très intéressant à ce sujet. Il montre qu'il n'y a plus que 15% des salariés en télétravail aujourd'hui alors qu'on est toujours confronté au virus. En Île-de-France, on est passé de 39% de télétravailleurs pendant le confinement à 14% aujourd'hui.
Il faudrait aussi que la prise en charge de l'activité partielle par l'État devienne moins intéressante si on veut que le plan de relance réussisse. Le plan doit soutenir l'activité des entreprises à fort potentiel pour les années qui viennent mais il ne doit pas soutenir artificiellement, à coup de milliards publics, les entreprises de secteurs d'activité qui, de toute façon, vont disparaître.
Le forum de Davos n'aura pas lieu à Davos en 2021. Pour la première fois depuis plus de 50 ans, le forum économique ne se passera pas en doudoune à la neige car on sera encore dans les protocoles sanitaires. Ce sera donc plus tard dans l'année et sans doute pas à Davos.
18/20 à PSA. L'usine PSA Sochaux s'apprête à embaucher 1.000 intérimaires pour revenir au niveau de production d'avant le Covid-19, environ 2.000 voitures par jour. Les stocks ont été écoulés avec les primes à la conversion et PSA recommence à produire.
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