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Lingerie de seconde main : comment donner une nouvelle vie à vos sous-vêtements inutilisés
Deux entrepreneuses lilloises recyclent et revendent en seconde main des soutiens-gorge à moitié prix, prouvant ainsi que la mode durable peut s'étendre jusqu'à la lingerie.
Le bras d une femme passe par la fenetre, un soutien gorge a la main (illustration)
Crédit : Theo Saffroy / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
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C'est l'histoire de deux amies lilloises qui ont su transformer un constat simple en une entreprise innovante. L’histoire démarre il y a 5 ans lorsque Marie et Margaux remarquent que leurs placards sont pleins de soutiens-gorge qu’elles ne portent plus et qui sont encore en bon état. Elles se disent qu’il y a quelque chose à faire. Elles créent ainsi leur entreprise pour les récupérer, les trier, éventuellement les remettre en état, notamment enlever les bouloches, et ensuite les revendre environ moitié moins cher que le prix du neuf.
Elles récupèrent aussi les maillots de bain, des culottes et de la lingerie sexy comme des corsets ou des porte-jarretelles. Grâce à un processus de nettoyage rigoureux incluant une machine à ozone. Les produits sont désinfectés et prêts à être portés à nouveau. Bien que certaines femmes puissent être réticentes à l'idée de porter des sous-vêtements d'occasion, la qualité et l'économie réalisée séduisent de plus en plus de clientes.
L'entreprise abracadabralingerie.fr
Installée dans un ancien atelier textile à une vingtaine de kilomètres de Lille, l'entreprise emploie aujourd'hui cinq femmes et vend environ 1.500 pièces par mois via son site internet, abracadabralingerie.fr. L'originalité de leur démarche a attiré l'attention de la grande enseigne de lingerie RougeGorge, qui a installé des corners "seconde vie" dans 15 de ses boutiques. Avec 250 soutiens-gorge vendus par mois, cette collaboration prouve qu'il existe un marché pour la lingerie de seconde main.
L'initiative de Marie et Margaux démontre qu'une consommation plus responsable est possible, même dans le domaine de la lingerie, et ouvre la voie à de nouvelles pratiques dans le secteur.
