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Automobile : l'ouverture du marché des pièces tire les prix vers le bas
Écoutez ou réécoutez Auto-Radio du dimanche 22 janvier avec Christophe Bourroux et découvrez ce qui change depuis la libéralisation du marché des pièces automobile le 1er janvier dernier.
Des rétroviseurs de voiture (illustration)
Crédit : JOEL SAGET / AFP
Le marché des pièces détaché a été ouvert à la concurrence le premier février 2023. Une petite révolution : lorsque vous passiez chez votre garagiste pour remplacer un rétro, un phare ou le pare brise de votre auto vous deviez payer plein pot. Impossible de faire jouer la concurrence pour faire baisser les prix.
Le garagiste devait en effet se fournir obligatoirement auprès de Peugeot, Renault, ou encore Citroën. Autrement dit, les constructeurs avaient le monopole et appliquaient des tarifs salés. Mais depuis le 1er janvier, votre garagiste a maintenant le choix et peut remplacer une pièce endommagée sans passer obligatoirement par le constructeur du véhicule. Le pare-brise avant de votre n'a plus à provenir de Renault, on peut faire jouer la concurrence, et donc faire baisser les prix.
Ce changement n'est pas valable pour toutes les pièces, seules sont concernées les pièces détachées appelées visibles, comme les phares, les rétroviseurs, les vitres ou encore le pare-brise. Pour les rétroviseurs ou les phares, votre garagiste devra obligatoirement d'adresser à l'équipementier qui a fabriqué la pièce d'origine. Même si elle est incomplète, cette libéralisation vous permet déjà entre 10 et 30% sur la pièce à remplacer.
