Le Conseil d'administration d'Alstom a validé samedi 21 juin à l'unanimité le projet d'alliance avec General Electric sur ses activités énergie,
indique un communiqué.
Le Conseil d'administration a unanimement décidé d'émettre un avis
favorable à l'offre de GE" et l'entreprise engagera désormais "les
procédures d'information et de consultation des instances
représentatives du personnel d'Alstom", déclare le communiqué.
Aucune mention n'est faite cependant de l'entrée de l'État comme actionnaire principal d'Alstom, ni des difficultés de l'Etat à négocier le rachat des actions détenues par Bouygues.
De son côté Bercy a précisé que l'aboutissement de l'offre restait "suspendue aux négociations entre l'État et Bouygues".
Vendredi, le gouvernement s'était prononcé en faveur du projet de l'américain face à celui du tandem germano-nippon Siemens/Mitsubishi Heavy Industries. Il avait annoncé dans le même temps, et à la surprise générale, qu'il comptait devenir l'actionnaire principal d'Alstom afin d'exercer sa "vigilance patriotique", selon les mots du ministre de l'Économie d'Arnaud Montebourg.
Pour ce faire, l'État compte racheter 20% des quelque 30% du capital d'Alstom que Bouygues détient.
Et samedi soir, les discussions étaient proches d'un accord, selon des sources concordantes mais elles n'avaient pas encore abouti entre les deux parties pour ce rachat, a assuré David Azema, directeur général de l'Agence des participations de l'État (APE), négociateur pour l'État.
"Si ce projet était mené à bien, Alstom se concentrerait sur ses activités dans le domaine du transport et sur son alliance avec GE dans le domaine de l'énergie" et utiliserait le produit de la cession notamment "pour renforcer ses activités Transport".
Les administrateurs "se félicitent" par ailleurs des "échanges constructifs avec l'Etat français" qui ont permis d'aboutir "à une proposition industrielle qui non seulement prend en compte les attentes d'Alstom et de ses parties prenantes, mais offre également une réponse adéquate aux préoccupations exprimées par le gouvernement français".
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