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Alimentation et climat : quels sont les supermarchés les plus vertueux ?
Le classement de Réseau Action Climat révèle quels supermarchés mènent la transition alimentaire, avec Carrefour en tête et Leclerc à la traîne.
Un hypermarché (Illustration)
Crédit : DENIS CHARLET / AFP
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Le classement des supermarchés les plus vertueux en matière de transition alimentaire et environnementale est une initiative menée par l'ONG Réseau Action Climat. Celle-ci a évalué les enseignes sur plusieurs critères, notamment la transparence, les engagements et les actions en faveur d'une alimentation durable.
Carrefour se distingue en tête du classement avec une note de 12,5/20, étant la seule enseigne à obtenir la moyenne sur les trois critères évalués. Monoprix et Super U suivent de près avec des notes également satisfaisantes. En revanche, Leclerc et Aldi se retrouvent en bas du classement avec des notes inférieures à 5/20, soulignant un écart significatif par rapport à Carrefour.
Pour améliorer leur performance, les enseignes sont d'ailleurs encouragées à végétaliser davantage leurs assortiments.
Des enjeux reposant sur la mise en avant de produits végétaux
Réseau Action Climat souligne que la consommation excessive de viandes et protéines animales a un impact négatif sur la santé publique et l'environnement. Ainsi, promouvoir les produits végétaux pourrait être bénéfique à la fois pour la santé des consommateurs et pour réduire l'empreinte carbone.
Malgré ces recommandations, Leclerc reste la première enseigne française en termes de ventes, ce qui illustre la complexité de l'équilibre entre l'offre et la demande. Les supermarchés doivent de plus proposer des produits qui intéressent les consommateurs, et actuellement, l'intérêt pour le végétal reste limité.
C'est notamment pour ça que des enseignes comme Carrefour ont été mieux notées, car elles poussent dans leurs assortiments une partie d'offres plus végétalisées. Oui, les hypermarchés doivent s'améliorer, mais ils doivent quand même proposer des produits qui intéressent vraiment les consommateurs. Le problème, c'est que le végétal, n'attire pas encore assez, et donc en réalité, tout est affaire de curseur. Il faut en proposer, mais pas trop, sinon vous n'avez plus de clients.
