Airbnb voit loin. Selon le Financial Times, après avoir déjà signé des accords sur les taxes de séjour avec 200 villes à travers le monde, la compagnie américaine veut s'arranger avec 500 autres agglomérations d'ici à 2018, ce qui lui permettrait de couvrir 90% de son activité.
À travers le monde, de nombreuses villes s'en sont pris à Airbnb, accusé de chasser sur les terres du tourisme, mais sans les contraintes légales et fiscales auxquelles sont soumis les hôtels, par exemple.
D'après le Financial Times, pour se prémunir de telles accusations, et pour pouvoir continuer son activité, l'entreprise a déjà mis en place, en 2015 en France, la collecte automatique de la taxe de séjour auprès des utilisateurs de sa plateforme, comme à Paris ou Chamonix. Depuis, la compagnie a étendu cette procédure à d'autres grandes agglomérations.
Selon le patron d'Airbnb Brian Chesky, un tel accord viserait à limiter les risques de changements de politique fiscale qui nuirait à son entreprise.
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